STENDHAL : Rome, Naples et Florence
Publié le 25/09/2012
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Stendhal a réalisé plusieurs éditions de son voyage en Italie, celle-ci est la troisième et date de 1826. "Rome, Naples et Florence pourrait porter cet autre titre : Le Bonheur retrouvé. Stendhal a perdu l'Italie, ce paradis perdu, le 13 juin 1821, quand, expulsé, il a dû quitter Milan ... La France a aussi perdu l'Italie. Et cette analogie explique qu'il pense souvent aux soldats de Bonaparte et à leur arrivée en Italie, double libération pour le pays et pour eux." - Pierre Brunet, préface de Rome, Naples et Florence, collection "Folio", Gallimard 1988
«
Stend hal, SOde nnark.
Pho lo Explore r
Stendhal repr och e
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'ont vu qu e les
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Le livre
Un journal de voyage fantaisiste
C
hoisi sans doute pour sa consonance plus que pour sa
signification , le titre du livre ,
Rom e, Naples et Florence
est trompeur , car les descriptions de Stendhal ne se limitent
pas à ces trois villes.
Milan
et Bologne en particulier y occu
pent une place importante , tandis que d'autres localités comme
Pavie, Plaisance, Volterra, Paestum, Otrante, Castelfiorentino
sont également évoquées.
Stendhal a profité
d'un congé de plusieurs mois pour se rendre
dans ce qu'
il appelle "le jardin de l'Europe " , cette Italie à
laquelle
il voue bientôt une véritable passion (bien qu'il en ait
été expulsé en 1821).
Présenté comme une simple chronique
ou une sorte de correspondance de voyage , dans laquelle
il
mêle à la fois ses impressions , ses réflexions ou des histoires
entendue s, le livre est en fait une reconstitution fantaisiste de
plusieurs voyages successifs, et les dates mentionnées ne sont
pas fiables.
Ainsi l'ouvrage ouvre sur celle-ci :
"Berlin, 2 sep
tembre
1816 "; or , à cette date, Stendhal n'était pas à Berlin ...
Un recueil de sensations
0
n cherchera en vain ici quelque chose qui ressemblerait à
un
guide de J'Italie.
Vivre dans un tel pays est pour
Stendhal une façon de vivre plus inten s ément et de dégager
certaines idées sur la politique,
la morale, et la psychologie
sur l'amour comme "cristallisation" par exemple, ou l'impor
tance de la quête du
bonheur- qu' il explicitera plus tard dans
d 'autres ouvrages.
Les arts, et tout particulièrement la musique , tiennent naturel
lement une grande place dans ses préoccupations.
Il dit ce qui
lui plaît , mais aussi ce qui
lui déplaît- dans la basilique Saint
Pierre
de Rome , par exemple .
On retrouve aussi dans ce livre
l 'admiration de Stendhal pour Napoléon et une critique sévère
des régimes politiques traditionnels italiens.
Irrespectueux,
désinvolte, ce regard très personnel du voyageur qui n'hésite
pas
à s 'implanter lui-même dans son récit confère à ce dernier
chaleur et vivacité..
»
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