SOUVENIRS DE LA COUR D’ASSISES - André Gide (Résumé et analyse)

SOUVENIRS DE LA COUR D’ASSISES

Dans cet essai d’inspiration sociale et morale, publié en 1914, André Gide (1869-1951) a consigné ses impressions de juré à la Cour d’assises de Rouen en mai 1912. Juré volontaire, l’écrivain avait eu le plus grand mal à se faire inscrire sur la liste, et son tour ne vint qu’au bout de six ans. Comme il l’écrit en réponse à une enquête de l’ Opinion (25 octobre 1913 : Les jurés jugés par eux-mêmes), Gide aboutit à cette constatation que parfois grincent les rouages de la machine-à-rendre-la-justice, qu’il s’agisse de la composition du jury - véritable sélection à rebours « - ou des conditions dans lesquelles ont lieu les interrogatoires. Au moment où il cède enfin à cette « fascination irrésistible » qu’exercent sur lui les tribunaux, le vent ne souffle guère à l’indulgence pour les malfaiteurs, et les exploits de la bande Bonnot sont présents à toutes les mémoires.