SORCIÈRE (la), de Jules Michelet
Publié le 16/05/2019
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SORCIÈRE (la), récit de Jules Michelet (1862). Personnage imaginaire, symbole de la femme désespérée par la triste réalité des siècles de misères, de crimes, de ténèbres, la Sorcière s'efforce de retrouver, par des alliances mystérieuses, le contact avec les forces sensibles du monde, étouffées par la religion traditionnelle. Vers la fin de sa vie et alors que l'on s'intéresse de nouveau aux célèbres procès des possédées de Loudun et des sorcières basques, Michelet revient, une fois de plus, pour les critiquer et les contredire, sur les sympathies qu'il avait d'abord montrées pour le Moyen Âge chrétien dans la première partie de son Histoire de France. Moins soucieux d'érudition que de polémique, il dresse une apologie de la sorcellerie, perçue, à travers l'époque médiévale, comme une protestation de l'esprit de liberté contre l'Église catholique, une survivance du culte païen de la Nature, et les premiers balbutiements de l'esprit scientifique de curiosité et de domination du monde.
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