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Sonnets pour Hélène de RONSARD (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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« Qu'est-ce parler d'Amour sans point faire l'amour, Sinon voir le Soleil sans aimer sa lumière ?» Ronsard Expression de l'amour non partagé d'un homme mûr pour une jeune fille, ces sonnets et ces stances comptent parmi les oeuvres les plus parfaites du « prince des poètes ».

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Poésie, 1552-1556 et 1578.

Comme le reste de r œuvre de Ron­ sard (1524-15851, sa poésie amoureuse est caractérisée par sa variété et par sa richesse; à côté des trois recueils prin­ cipaux, il y a d'innombrables pièces éparses -sonnets, élégies, odelettes -, dédiées à telle ou telle dame fugi­ tivement aimée du poète ou d'un grand seigneur pour qui il parle ...

Les Amours de 1552 chantent, en cent quatre-vingt­ deux sonnets décasyllabiques et sur le mode pétrarquiste, Cassandre Salviati, dont le prénom peztnet tous les jeux mythologiques par référence à la pro­ phétesse de Troie, et dont l'origine ita­ lienne autorise l'auteur à la dépeindre comme une nouvelle Laure, ce qui fait de lui un second Pétrarqu e, si possible supérieur au premier.

Cependant, la thématique classique de la cruauté de la dame s'estompe au profit d'une rêverie sur l'imm ortalité poétique, et la soumission du poète à la dame est tempérée par la conscience qu'il a de sa propre valeur.

Les deux recueils suivants, censément dédiés à Marie, jeune paysanne de Bourgueil, renoncent insolemment au pétrar­ quisme (comme l'a fait du Bellay) pour adopter, avec le style • bas • de la pasto­ rale, une esthétique plus gracieuse et plus souriante.

Ce ne sont pas pour autant des œuvres autobiographiques, et le ton familier d'un écrivain renon­ çant à masquer ses faiblesses et ses contradictions correspond à un autre code, davantage que le précédent orienté vers la glorification narcissique du poète.

D'ailleurs, dans les Sonnets pour Hélène, beaucoup plus tardifs, c'est le poète qui apparaît, davantage que l'amant.

La passion de Ronsard vieillissant pour Hélène de Surgères (elle aussi porte un prénom prédestiné qui fait affluer à la mémoire tous les mirages de la mythologie) est avant tout une passion pour l'art poétique qu'il a porté à son plus haut degré, et dont il fait dans cette œuvre encore la démonstration éblouissante, mêlant tous les styles, tous les codes, et excel­ lant à mettre en abyme, l'un par l'autre, l'amour et l'écriture.. »

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