SOMME THÉOLOGIQUE de Thomas d’Aquin (Résumé et analyse)
Publié le 09/11/2015
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SOMME THÉOLOGIQUE de Thomas d’Aquin [Summa Theologiae). Ouvrage fondamental, avec la Somme de la Foi catholique contre les Gentils, de saint Thomas d’Aquin (1226-1274), divisé en trois parties : la première fut composée à Eome et à Viterbe en 1266, la seconde achevée à Paris en 1272 ; quant à la troisième, commencée à Naples, elle fut interrompue par la mort de l’auteur. C’est pourquoi l’œuvre comprend la doctrine du Sauveur et des Sacrements, mais non celle de la Résurrection, par laquelle saint Thomas s’était proposé de l’achever. L’auteur pose d’abord en principe que la doctrine sacrée qu’il entend traiter, est nécessaire au salut de l’homme, qu’elle est la vraie science en ce qu’elle procède de principes connus grâce à la lumière divine, et qu’elle est de plus une science à la fois spéculative et pratique. Il prévient le lecteur que cette science ne démontre pas les principes dont elle part, qui sont articles de foi, mais qu’elle en déduit les conséquences logiques. Saint Thomas proclame alors que son ouvrage a pour but l’exposé d’une connaissance de Dieu, non seulement en lui-même, mais encore comme cause et fin de toutes choses, et spécialement de la créature raisonnable. L’ouvrage sera donc divisé en trois parties : la première traitera de Dieu ; la seconde du mouvement des créatures raisonnables vers Dieu ; la troisième du Christ Sauveur qui, sn tant qu’homme, est la voie qui mène à Dieu. La première partie, à son tour, se divise en trois parties, la première traitant de l’essence divine, la seconde de la distinction des personnes divines, la troisième de ce qui vient de Dieu à travers la création. A propos de l’essence divine, l’auteur étudie ce qu’est Dieu, de quelle façon II est, comment II peut être connu et nommé par nous ; enfin ce qu’est l’œuvre de Dieu. Il y a cinq démonstrations de l’existence de Dieu : chaque mouvement suppose un autre mouvement qui le produit, il doit donc y avoir un premier Moteur (preuve cosmologique) ; tout effet suppose une cause efficiente, mais pour ne pas remonter sans fin dans la série des causes, il faut admettre une première cause efficiente ; toutes les causes naturelles sont contingentes, et renvoient donc à une cause nécessaire ; les causes ont toutes un degré plus ou moins grand de perfection et de bien, elles supposent donc une perfection et un bien absolus ; nous voyons les êtres naturels tendre
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