Silvio LAZZARI : LA LÉPREUSE (résumé et analyse de l’oeuvre)
Publié le 26/09/2015
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Silvio LAZZARI
Naturalisé français, Silvio Lazzari s’est attaché à la Bretagne comme à une seconde patrie. Né dans le Tyrol en 1857, il était venu de bonne heure à Paris, où il fut élève de Guiraud et de César Francle au Conservatoire. Il est décédé dans celle ville le 18 juin 1944.
A cûté de La Lépreuse (1912), on lui doit encore d’autres opéras : Armor ( 1898), L’Ensorcelé ( 1903), Le Sauteriot ( 1920), La 'I'our de feu ( 1928), de nombreuses compositions pour orchestre, de la musique de chambre et des lieder.
LA LÉPREUSE
Tragédie légendaire en 3 actes, de Silvio Lazzari. Poème de Henry Bataille.
Représenté pour la première fois au Théâtre de l’Opéra-Comique, à Paris, le 7 février 1912.
résumé :
L’action se déroule au moyen-âge, en Bretagne, à Ploumillan. Un jeune paysan, Ervoanik, aime Aliette Tili, que l’on soupçonne
«
atteinte de la lèpre.
Mais la jeune fille se refusera d'être sienne,
jusqu'à ce que la Vierge lui accorde la guérison.
Se croyant à
tort indig nement trompée par Ervoanik, elle lui fait boire un
jour dans son verre.
Ervoanik contracte ]a terrible maladie et se
voit retrancher du monde des vivants.
Mais Aliette se joint volon
tairement à lui pour partager sa cruelle destinée.
PERSONN AGES :
ERVOANIK, jeune paysan breton (t) - MATELINN, père d'Aliette (b
chant) LE SENECHAL (bar) -LE PRETRE (b).
ALIETTE TILLI, fiancée d'Ervoanik (s).
-MARIA, mère d'Ervoanik
(a ) - LA VIEILLE TILLI (ms).
Dix petits rôles (3 masc.
et 7 fém.) et chœurs : la foule, le clergé, les
enfants du village.
ANALYSE :
AcTE I.
- Une cour de ferme, de gmnd matin.
Mari a (a), mère d'Ervoanik attend les lavandières.
Quatre pay
sannes s'avancent, s'installent et battent le linge tout en jasant sur
le compte d'Aliette Tilli, une fille de lépreux, à laquelle Ervoanik fait
la cour.
Maria avise son homme, le père Matelinn (b cha nt) , qui est
de mauvaise humeur au sujet de son fils.
Ervoanik (t) s'approche, deman
dant tout d'abord la permission de se rendre au Pardon de Folgoat,
ensuite d'épouser la jolie Aliette.
Les parents refusent farouchement.
Aliette paraît ; elle est douce, touchante, puis menaçante lorsque
Matelinn la repousse et l'injurie.
Maria, cependant, obtient que les deux
jeunes gens soient laissés seuls pour se faire leurs adieux.
Mais leur
tendresse s'exalte, et ils décident d'aller ensemble, pieds nus, au Pardon
de Folgoat implorer la Vierge, afin qu'elle permette leur union.
AcTE II.
-Une saLle de ferme, chez la vieille Tilli.
La vieille Tilli (ms) cherche à attirer chez elle des enfants qui
répondent en lançant des pierres dans sa misérable demeure.
Le Séné
chal (bar) la remet à l'ordre.
La vieille, de nouveau seule, se met à
danser [CHANSON DE TILLI : Bonsoir, bonsoir, nous chanterons ..
.].
Ali ette et Ervoanik font halte chez elle, au soir tombant, sur le che
min du pèlerinage.
Succombant à la fatigue, le jeune homme s'endort
sur le banc où il est assis.
Aliette songe au mal dont elle est atteinte,
mais dont Ervoanik sera préservé, car elle ne vivra pas avec lui jusqu'à
ce que la Sainte Vierge lui accorde d'en guérir [AIR n'ALIETTE : Ferme
tes yeux ..
.].
La vieille Tilli, dépitée de voir Aliette renoncer à répandre la.
»
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