SERMON JOYEUX: analyse et critique de l'oeuvre
Publié le 14/10/2018
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SERMON JOYEUX. Un acteur déguisé en prédicateur débite un « sermon » parodique d’environ deux cents vers, mêlé de latin de cuisine, et dont le sujet peut être un panégyrique facétieux (Sermon de saint Raisin, de Mgr saint Jambon et de Mme sainte Andouille, de saint
Oignon, de saint Hareng), une exhortation burlesque (Des maux que l'homme a en mariage) ou une anecdote salace (Sermon d'un fiancé qui emprunte un pain sur la fournée). L’éloge paradoxal était un exercice connu des rhéteurs antiques (Éloge de la mouche de Lucien de Samosate, IIe siècle); ici, il semble que nous soyons en présence d’un véritable « genre dramatique », car le sermon joyeux aurait fait partie de représentations plus vastes (soties, moralités).
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