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ronsard I, 2

Publié le 21/10/2013

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ronsard
Lecture d'un texte Cours 4 Savoir maîtriser : - la métrique -la culture générale, l'histoire du 16ème siècle -point technique, stylistique -idéologie et imaginaire Le but est de mettre en valeur les sonnets de Ronsard. Sonnet I, 2 Le sonnet 2 parle du regard de la femme aimée, ce thème du regard est un thème pétrarquiste, l'amant martyr, la douleur et la souffrance de celui qui aime une femme inaccessible. Une construction récurrente ''-me perce'', '' me resserre la voix'' une construction qui revient 4 fois sur 14 vers, c'est qu'elle est significative. Dans le 1er quatrain, nous est décrite l'ivresse de l'amour causée par le regard, le 2ème quatrain analyse les réactions physiques de cette fascination de l'amour mais ce qui se dessine c'est l'amant martyr victime d'une amante cruelle et le dernier mot de ce quatrain est ''cruelle'', la faiblesse de l'amant fasciné s'oppose à la froideur cruelle de la maîtresse. Les 2 tercets tendent cette idée pour préparer la chute, le poète approfondit le motif du regard et ce motif va déboucher sur le fait qu'il ne peut plus parler, il perd la parole, c'est un motif très fréquent dans la poésie amoureuse, le poète est atteint d'aphasie. Le thème de l'aphasie vise à exprimer le comble de l'émotion amoureuse, un maximum d'impression dans un minimum de vers. Ce qu'il faut éviter : le niveau biographique la lyrique amoureuse la désillusion la lecture ironique, le travail de la négativité Le 1er quatrain, l'ivresse de l'amour : ces textes parlent d'une expérience humaine qui est fondamentale qui est l'amour, essayons de voir comment il représente l'intensité de ce qu'il ressent ou qu'il est censé ressentir. On a 2 métaphores qui se superposent de manière étonnante, la métaphore du feu ''étincelle'' c'est<...
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« Lecture d'un texte Cours 4 ''Tout le corps me chancelle'' : gallicisme, dédouble le corps, fasciné et ivre du poète. Le 2 nd quatrain va aller dans le sens de cruauté qui se traduit par l'absence de jouissance : les monosyllabes, le datif éthique qui dédouble la personne de l'énonciateur.

L'oxymore du chaud et du froid ''ma chaleur naturelle...'' cette alliance caractéristique du chaud et du froid va basculer du côté du froid, une évolution du texte dans le motif de la cruauté. ''mes sens évanouis'' : tout ce désir amoureux se perd. A défaut d'être dans la jouissance il retourne son ivresse contre lui : c'est du masochisme, et fait de l'autre un personnage sadique, pulsion érotique non satisfaite ; c'est l'amant martyr qui pour exprimer l'intensité de son amour et l'intensité de sa déception utilisa la parabole de la mort.

La chute, l'aphasie On retrouve la même formule ''tes regards foudroyants me percent'' référence mythologique avec Méduse qui avec son regard transforme les gens en pierre ou encore l'histoire de Persée et Andromède, ou la référence à Cupidon, référence aussi chrétienne le martyr de Saint Sébastien, un autre intertexte avec Sapho, le fort effet des monosyllabes ''le corps le cœur, l'âme'' Dernier vers : deux proposition de temps coordonnées par ''ou'', syntaxe perturbée par l'ordre des mots, reversement de la position objet-sujet, négation du sujet ''je n'ose pas parler'' . Ce motif de la peur, comment Ronsard s'affaiblit, la crainte au 16ème siècle est quelque chose de féminin, l'homme est toujours victime de la femme, idée théologique à la base d'Adam et Eve.

Sonnet I, 16 Un sonnet qui représente Hélène et sa cousine Diane et il raconte dans son sonnet un événement douloureux qui lui est arrivé, c'est un poème de circonstance qui raconte une anecdote, ce texte à un caractère humain qui parle d'une souffrance que tout le monde aurait pu vivre.

Dans les 2 quatrains, on a 2 jeunes filles en fleurs qui sont comme le double de l'autre, un jeu très picturale, le poète joue sur ce redoublement de la beauté, la beauté est intensifiée par le redoublement, la beauté d'Hélène est hyperbolisée par celle de sa cousine.

La 2ème strophe brise le tableau, les 2ers fait un éloge de la cousine et dans les 2 vers suivants on un a blâme d'Hélène, la 2ème strophe casse la belle harmonie du début. Le sizain, on est dans la critique, dans le ressentiment, une attaque contre Hélène et qui débouche encore une fois sur le fiasco du poète qui n'arrive plus à parler, l'aphasie ; ce qui est intéressant ici ce sont les effets de double et de dédoublement. Jeu entre le sujet et l'objet. On est dans la fusion, situation ''fantasmatique'' du poète, fantasme du poète qui aimerait être en fusion avec Hélène, fantasme masculin de l'homosexualité féminine.

Représentation spéculaire (tout ce qui a en rapport avec le thème du miroir), le 2ème vers intensifie les 2 beautés des 2 jeunes femmes à l'aide d'une comparaison, comparaison mythologique Aurora : déesse du jour et Hélios, dieu du soleil, effet d'enchâssement : ''te regardant'' , chiasme, Hélène enchâsse sa cousine, on a un parallèle (ABBA).

Idée de l'aurore de la naissance du jour mais éclipsée par l'image de la femme aimée. La 1ère image, celle des fleurs, métaphore qui s'ajoute à la comparaison, une métaphore très traditionnelle, la femme comparée aux fleurs ; pléonasme ''d'un même teint pareil'', ça souligne la similitude entre les 2 jeunes femmes, on a une démarche tout à fait platonicienne, c'est une démarche qui tend à la réduction du 2 à l'un, ''2 fleurs d'un même teint pareil'', pour les gens de la Renaissance, la beauté c'est l'unité, la perception de la beauté est synthétique.

Le 4ème vers on a une intensification de ces fleurs, image du mouvement, pas seulement des fleurs mais image aussi de la floraison, élévation ''croissant en beauté'' 2ème quatrain, le tableau se casse, 2ers vers consacrés à Diane : un éloge pétrarquiste, une mise en valeur de la cousine avec une accumulation d'adjectifs qui fait de Diane un être parfait '' chaste,. »

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