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Roman inachevé, le [Louis Aragon] - Fiche de lecture.

Publié le 06/05/2013

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Roman inachevé, le [Louis Aragon] - Fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Roman inachevé, le [Louis Aragon], recueil de poèmes de Louis Aragon, publié en 1956. Ce texte au titre paradoxal constitue une autobiographie lyrique qui semble faire suite au texte les Yeux et la Mémoire (1954). Des bribes de souvenirs et le ton de confidence personnelle dominent dans une structure de récit qui alterne la prose et l'emploi de mètres variés : octosyllabes, alexandrins, ou vers de seize syllabes, empruntés à la poésie française du 2 XVIe siècle. LE ROMAN PERSONNEL D'UN POÈTE L'organisation du recueil constitue un triptyque : le premier volet, « Je me souviens «, est dominé par les rapports de l'enfan...
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« Benda, Julien - écrivain. 1 PRÉSENTATION Benda, Julien (1867-1956), romancier et essayiste français, auteur de la Trahison des clercs. 2 LA « TRAHISON DES CLERCS » Né à Paris, Julien Benda prend vigoureusement parti pour le capitaine Dreyfus dans la Revue blanche (voir affaire Dreyfus).

Il collabore par la suite aux Cahiers de la quinzaine de Charles Péguy, puis à la Nouvelle Revue française. Profondément démocrate, il entre dès 1936 dans le combat contre le fascisme. Avec la Trahison des clercs (1927), il s’illustre dans le genre de l’essai, devenu en France un mode privilégié d’expression dans la seconde moitié du XXe siècle.

Cet ouvrage dresse le procès des intellectuels qui ont, selon Benda, failli à leur tâche : « Les hommes dont la fonction est de défendre les valeurs éternelles et désintéressées, comme la justice et la raison, et que j’appelle les clercs, ont trahi cette fonction au profit d’intérêts pratiques.

» Benda s’en prend notamment aux intellectuels de l’Action française, comme Maurras ou Barrès, mais aussi aux socialistes comme Péguy ou encore à des savants comme Einstein, qui, à ses yeux, ont cédé au sentiment pour devenir militants ; en sacrifiant leur indépendance de jugement à une cause politique, ils ont renoncé à la distance qui seule permet de penser le politique. 3 ÉLOGE DU RATIONALISME Rationaliste, Julien Benda défend la raison contre le sentiment, l’idéal contre le réalisme.

Contre « la furie du mouvant » qui apparaît dans la philosophie de Bergson ( le Bergsonisme ou une philosophie de la mobilité, 1912), Benda se veut un tenant du « fixisme », c’est-à-dire « des valeurs fixes, fondamentales à l’Homme ».

Hostile à toutes les résurgences du romantisme, il se fait le défenseur du classicisme ( la France byzantine ou le Triomphe de la littérature pure, 1945). Ses romans ( les Amorandes, 1922), ses essais critiques ( Belphégor, essai sur l’esthétique de la présente société française, 1919), son autobiographie intellectuelle et ses souvenirs ( la Jeunesse d’un clerc, 1936) sont tombés dans un oubli relatif. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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