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Robert Burns

Publié le 10/04/2013

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Robert Burns (1759-1796) est considéré comme le plus grand poète écossais. Ses oeuvres sont écrites soit en dialecte soit en anglais. Mieux que quiconque il a su, dans ses textes, mettre en valeur les particularités du tempérament écossais et représenter la vie et les coutumes de son pays. On surnomme Robert Burns le « poètepaysan «, car il est le fils d'un fermier et a été laboureur dans sa jeunesse, avant d'écrire ses premiers textes, en 1773.

« ~------- EXTRAITS ------- -----, La Fille aux yeux bleus J'ai pris hier une route malencontreuse, Une route dont je me repentirai cruellement, j'ai peur; J'ai puisé ma mort dans deux jolis yeux, Deux charmants yeux d'un beau bleu.

Ce n'étaient pas ses brillantes boucles d'or, Ses lèvres pareilles à des roses trempées de rosée, Son sein gonflé et d'un blanc de lis; C'étaient ses yeux d'un si beau bleu.

Elle parlait, elle souriait, elle séduisit mon cœur, Elle charma mon âme, je ne sais comment; Et pourtant l'atteinte, la blessure mortelle, Vint de ses yeux d'un si beau bleu.

Mais, faute de parler on manque souvent son coup , Peut-être écoutera-t-elle mon vœu : Si elle refuse , j'imputerai ma mort A ses deux yeux d'un si beau bleu.

Le Brig O'Doon La ferme de Burns à Ellisland Prière en vue de la mort 0 toi, cause inconnue, toute-puissante, De tout mon espoir et de toute ma crainte ! En la présence redoutée de qui, avant une heure, Peut- être je dois paraître ! Si je me suis égaré dans les sentiers De la vie que j'aurais dû éviter, Comme quelque chose, hautement, dans mon sein Me reproche d'avoir fait; Tu sais que tu m'asformé Avec des passions intraitables et violentes; Et d'avoir écouté leur voix ensorcelante M'a souvent conduit à mal.

Là où la faiblesse humaine a failli, Où la fragilité a dévié, 0 toi, Bont é Suprême, car tu l'es, Cache mes fautes dans l'ombre des ténèbres.

Là où j'ai erré avec intention, Ma seule défense C'est que tu es bon ; et la bonté toujours Se plaît à pardonner.

Traduction de Léon de Wailly NOTES DE L'ÉDITEUR chez Burns les éléments intérieurs du romantisme.

Il a l'effusion personne lle, l'émotion, le goût vif de la nature, la fantaisie imaginative, la sympathie pour les plus humble s, les animaux.

Mais il ne connaît pas la fièvre du cœur ou de la pensée ; ses moments de pure mélancolie sont rares ; il a une santé robuste de l'âme, plus forte que toutes les blessures, à l'épreuve de toutes les extases.

» pénétrée.

Cette représentation est courte « La qualité de Burns est celle d'un " classicisme " supérieur -au sens esthétique du mot; indépendant vis-à-vis des écoles et des préceptes, et qui se suffit à lui-même.

La logique, l'équilibre, la mesure, l'économie, la propriété parfaite des termes, y sont inséparables de la vérité d'accent.( ...

) Cet art est compréhensif; il accueille et unit toutes les tendances.

Ce n'est pas qu'il soit psychologiquement neutre : il a son centre de gravité ; il est plus intellectuel que sensible.

Mais il n'ignore rien de ce qui est humain.

( ...

)On trouve 1.

2.

3.

4 c lichés S ipa l co no I Bibl.

Centr e Sèv r es E.

Legouis, L.

Cazamian, Histoire de la littérature anglaise, Hachette, 1924.

«Il [Burns] a reproduit la vie humaine la plus commune, et il l'a plutôt peinte que et décousue ; elle consiste en une suite d'esquisses, de croquis détachés .

Dans ce qu'elle exprime le mieux, elle ne découvre rien, et même n 'entre pas très avant.

Les sentiments et les personnages sont ordinaires; on dirait presque qu'il s tiennent du lieu commun, s'ils n'étaient si précis et si serrés.

Ils sont admirablement saisis, mais ils so nt un peu superficiels par suite de la rapidité du trait; ils sont même un peu diminutifs, de petite stature.

» Auguste Angellier, Étude sur la vie et les œuvres de Robert Burns, Hachette, 1892.

BU RNS 02. »

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