REVUE DES DEUX MONDES (La).
Publié le 01/11/2015
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Le premier numéro de la Revue des Deux Mondes a paru pour la première fois à Paris, 12, rue de Bellechasse, le 1er août 1829. Elle venait d’être fondée par Prosper Mauroy et Ségur-Dupeyron. En 1830, elle absorbe le Journal des voyages, est acquise par l’imprimeur Auffray qui s’adjoint pour collaborateur un Savoyard de 27 ans, François Buloz. Celui-ci devient rédacteur en chef en février 1831 et, dès juillet, la revue publie deux livraisons par mois. Sous l’habile direction de Buloz, la revue rassemble tous les auteurs célèbres. Chateaubriand, Lamartine, Stendhal, Dumas père, Hugo, Balzac, Marceline Desbordes-Valmore y collaborent. Alfred de Vigny, George Sand, Alfred de Musset, Mérimée, Sainte-Beuve, Gérard de Nerval, Théophile Gautier y révèlent le meilleur de leur talent. En 1855, elle publie vingt-sept pages de vers d’un inconnu qui est Baudelaire. Jetant un pont entre la France et l’étranger, elle révèle dès 1855, Ivan Tourguénev, demande des articles sur l’Amérique à Fenimore Cooper ; sur l’Italie à la princesse Belgiojoso, à J. Ferrari ou au ministre C. Mateucci ; sur la Pologne au prince Czartorisky, à Julien Klaczko ou à Michel Podczasyndki ; sur les principautés moldovalaques au prince Nicolas Bibesco. Elle publie des romans de Dora d’Istria, des vers d’Henri Heine, des récits de Th. Bentzon, Bret Harte, Willie Collins.
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- Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant ». Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ?
- Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant. » Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ?
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