RÊVERIES SUR LA NATURE PRIMITIVE DE L’HOMME d’Étienne Pivert de Sénancour
Publié le 17/10/2015
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RÊVERIES SUR LA NATURE PRIMITIVE DE L’HOMME, sur ses sensations, sur les moyens de bonheur qu’elles lui indiquent, sur le mode social qui conserverait le plus de ses formes primordiales. Cette œuvre d’Étienne Pivert de Sénancour (1770-1846), publiée en 1799, passa inaperçue de la plupart des contemporains, mais elle présente aujourd’hui un grand intérêt en raison de ses affinités avec le célèbre roman du même auteur. Oberman. Dans la contemplation des paysages de montagne, Sénancour épanche une mélancolie à la Rousseau et se grise de solitude, maudissant la société, mais cédant aussi - et non sans paradoxe - à l’utopie de régénérer le monde. « Je voulus, explique-t-il dans les préliminaires, tenter de ramener l’homme à ses habitudes primitives, à cet état facile et simple composé de ses vrais biens, et qui lui interdit jusqu’à l’idée des maux qu’il s’est faits. Je voulais montrer cet état si méconnu et indi-
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