Résumé et critique de POLYEUCTE de CORNEILLE

« , secondair ·e est le triomphe de la fidélité conjugale (Pauline) et de l'honneur (Sévère) sur l'amour proprement dit.

Le h éros principal est donc Polyeucte, et non pas Pauline, comme on le croyait au XVII• siècle, ou Sévère, selon l'o­ pinion du XVIII•.

~· Ac,ion.

1.

Actes.

1.

Craintes de Pauline.

C'est Polyeucte, simple catéchu­ mène qui commence l'action par un dialogue animé où Néarque le presse de recevoir le baptême ; marié depuis quinze jours, il hésite et partage les craintes de son épouse, troubl ée par un songe, puis il cède aux instances de son ami; Pauline s'oppose vainement à cette décision et raconte à sa confidente qu'elle a vu en rêve l'arrivée du chevalier Sévère, que jadis elle aima mais que son père lui interdit alors d'épouser, et . la mort de Polyeucte; Félix lui apprend en effet l'arrivée de Sévèr e: victorieux, il vient offrir un sacrifice ; peut-être va-t-il se venge1· de celui qui naguère lui refusa sa fille; Félix supplie Pauline de le revoir et de conjurer son ressentiment.

· 2.

Entrevue avec Sévère, départ pour le sacrifice.

Sévère est désespéré en apprenant le mariage de Pauline ; celle-ci lui déclare nettement son amour pour Polyeucte et le prie de ne plus la revoir .

Elle est toujours.

troublée par son songe, mais à l'aspect de son mari elle renaît à l'espoir.

A ce moment Polyeucte est mandé au temple par Félix; en­ traîné par l'ardeur du baptême qu'il vient de recevoir, il y court avec Néarque pour briser les idoles.

3.

Péril de Polyeucte.

Pauline, dans un monologue, ex­ prime d'abord sès craintes, puis sa confidente Stratonice lui raconte ce qu'a fait Polyeucte au temple; Félix a or­ donné la mort immédiate de Néarque et, au moment où Pau­ line lui demande la vie de son époux, on annonce que le martyre de Néarque a rendu Polyeucte plus ardent que jamais: Félix, pour obéir aux ordres de l'empereur et mé­ nager l'amour de Sévère, fera périr son gendre.

4.

Sacrifice de Polyeucte.

Celui-ci, prêt à mourir, de­ mande à Dieu, dans des stances admirables, la grâce du triomphe suprême.

Pauline le visite alors et essaie de l'at-. »