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RÉSUMÉ ET ANALYSE DE TEXTE André Godin :Psychologie des expériences religieuses

Publié le 22/02/2012

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a réflexion sur les données recueillies au vingtième siècle par les sciences humaines n'a pas laissé « intacte la religion » dira Antoine Vergote dans le chapitre sur la Religion et la psychologie.  Vergote s'appuiera sur la définition de la religion; la délimitation de la religion en tant qu'objet, première partie de son étude, qu'il partage avec plusieurs auteurs, afin de démontrer si aujourd'hui lesdites sciences humaines ne sont pas limitées dans la quête de théoriser la genèse et l'essence de la religion.              « La psychologie peut effectivement éclairer bien des phénomènes qui appartiennent au domaine religieux, ceux précisément où la religion vient au contact des désirs, des peurs et des mécanismes de défense, des expériences de la vie du monde. »  Toute science doit se régler sur son objet, dira-t-il à maintes reprises. Dans la deuxième partie de son étude, Vergote démontre que la religion et l'incroyance sont indissociables, car opposées soient-elles l'une de l'autre, elles font intrinsèquement parties d'une histoire personnelle.  Ce projet, comme le mentionne l'auteur, le guidera dans l'élaboration de sa thèse sur son optique de la psychologie de la religion.

« Les éléments fondateurs de la religion passent par une origine dite surnaturelle soit par un dieu révélé par des ancêtres mythiques .

Une religion ne peut se penser autrement dira Vergote car seul le divin peut franchir la distance qui le sépare de l'humain .

Aussi, depuis le « Siècle des Lumières » qui a tenté d'échafauder la religion à une conception humaine, a donné naissance à deux sciences humaines : la sociologie et la psychologie.

L'explication de la religion invitait donc ces nouvelles sciences à reprendre les éléments qui ont formés sa genèse. Durkeim, sociologue religieux, dira que la religion est psychosociale dans son origine .

Dans le totémisme, religion des plus primitive selon Durkeim, parle de l'expérience du transfert du pouvoir sur le totem rendant le corps totem-divin visible, d'où la théorie de Durkeim que les « dieux sont les peuples pensés symboliquement » et que la religion fonde le social comme entité structurée même si la religion est un fait social . W.

James dit de la psychologie de la religion qu'elle est essentiellement un fait de la conscience subjective, relevant donc de la psychologie et non de la sociologie , elle trouve sa source et son essence dans une expérience émotionnelle donc à partir de l'expérience religieuse.

James avoue reconnaître l' impasse de son hypothèse car, seul « l'objet religieux » permet d'identifier la qualité religieuse de l'expérience .

Par conséquent, la religion est une « réalité sociale indissociable et subjective que la psychologie n'a pas les outils pour l'expliquer.

» Seul S.

Freud soutien que c'est à partir de la nature que part la culture donc, genèse de la religion, d'où l'émergence, lente de conflits et de relations ambivalentes vers la création du monothéisme.

Par la suite Freud, préconise une théorie basée sur « son centre qui est le rapport en un Dieu conçu comme figure paternelle », donnant ainsi une fonction paternelle dans la signification d'une autorité morale . Croyant résoudre la question de la religion en divulguant en amont les sources, l'anthropologue E.

Evans-Pritchard dira que « les différentes théories examinées n'apportent guère de conjectures du bon sens et que la plupart n'atteignent pas leur but.

» car, « origines et essences ne concernent pas la science car celle-ci s'occupe de relations...

» Par ailleurs, Vergote observe que toutes les religions ont derrière elle une histoire longue et complexe, nulle part n'existe de trace de religion primitive ou en émergence. De fait, la religion parvient de l'humain, il est cependant impossible de la reconstituer comme faite par l'humain, c'est pourquoi la psychologie a à se modeler sur son objet .

Si la religion est une entité identifiable dans la tradition culturelle , Cl. Geertz dit que la religion est : « 1) un système de symboles, 2) qui agit de manière à susciter chez les hommes des motivations puissantes, profondes et durables, 3) en formulant des conceptions d'ordre général sur l'existence 4) en donnant à ces conceptions et dispositions semblent ne s'appuyer que sur le réel ».

La symbolique dans le sens des signes, rend la religion plus ostensible, manifeste.

Par ailleurs, un rite prend son sens qu'à l'intérieur d'un ensemble de rites qui lui prend son sens à ce que le langage religieux énonce sur le monde et la divinité , d'où la motivation, les expériences religieuses que provoque un système symbolique religieux, selon Geertz. Les recherches empiriques ont cerné ce qui est psychologique dans la religion.

Bien que des recherches considèrent la religion comme une donnée dogmatique, elle manque de légitimité.

Les éléments de la religion sont observables du moment que l'humain fait siens lesdits éléments et de la manière dont il vit sa religion et, ainsi vérifiée si ces signes sont porteurs de sens. L'autre problème est celui de l'interprétation des résultats, de l'explication par causalité univoque .

L'étude de réciprocité ne pouvant prendre de décisions sur l'axiome soulève diverses questions.

« Comment provoquer expérimentalement une conduite spécifiquement religieuse? » dans un domaine aussi complexe que la religion où sont en interactions les facteurs religieux et psychologiques.

Il importe davantage d'être attentif à l'observation et à l'interprétation quant au lien relationnel entre lesdits facteurs plutôt que leurs composantes et la structure de la religion.. »

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