RÉSUMÉ DES œUVRES de Zola
Publié le 31/12/2019
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Denise est, à l’image de Caroline Hédouin, une associée idéale, qui comprend le commerce moderne. Elle conseille Mouret, lui suggérant un certain nombre de mesures destinées à améliorer les conditions de travail des employés, mais aussi leur efficacité. Zola a voulu, avec ce roman, faire « le poème de l’activité moderne. » Il oppose donc le grand commerce, éclatant de vie et de couleurs, au petit commerce, sclérosé, moribond, incarné par les Baudu, marchands de tissus, ou le vieux Bourras, marchand de parapluies.
Par cette opposition poussée au noir, et en opposant également Octave Mouret à un ancien condisciple, Paul de Vallagnosc, pétri de la pensée pessimiste de Schopenhauer, Zola veut battre en brèche les théories sur la vanité de la vie qui étaient à la mode.
Le roman est, par ailleurs, un vrai conte bleu, l’amour triomphe de manière assez invraisemblable. Rares sont les patrons qui épousent leurs petites ouvrières ! Mais c’est un très bon documentaire sur une forme de commerce tout à fait nouvelle à l’époque, un des phénomènes les plus caractéristiques du monde moderne : c’est sous le Second Empire, en effet, qu’ont été fondés, à Paris, les Grands Magasins, dont plusieurs subsistent toujours. Ils ressemblent, par bien des côtés, à celui imaginé par le romancier. « Au Bonheur des dames » est un véritable organisme vivant, un ogre qui avale les marchandises et les femmes, broie tout alentour et tue impitoyablement tout ce qui lui résiste. Octave, cependant, maîtrise cette machine, régule les flux, la dirige comme un véritable capitaine de navire.
Avec L’Assommoir, Zola pose le problème de la misère ouvrière, des conditions de vie très difficiles et de l’alcoolisme. Gervaise est prise dans un piège auquel elle ne peut pas échapper. Malgré ses qualités, elle est condamnée à l’avance. Elle est victime de son hérédité très lourde mais son échec est surtout celui de sa pauvreté initiale. Elle est la victime d’une forme moderne du destin, d’une fatalité sociale qui met à l’écart une classe, la parque et la déshumanise pour en faire la pâture de ses monstres.
La vie de Virginie, la nouvelle maîtresse de Laurier, qui a repris la boutique de Gervaise, suit le même cours, comme celle de Gervaise suit le cours de la vie du père Bru, vieil ouvrier au chômage, mort de misère, comme Lalie Bijard meurt rouée de coups par son père alcoolique. Contre ce « choléra de la misère », les ouvriers se laissent aller à la tentation de l’alcool, qui est un piège nouveau.
Zola s’inscrit en faux contre tous ceux qui affirment que le travail, la tempérance, l’économie, le sens de la famille, leur permettraient de s’en sortir. L’Assommoir est un roman noir qui affirme la nécessité de réformes urgentes, pour que le flot qui emporte Gervaise n’emporte pas, plus tard, la société tout entière.
L’héroïne est enfermée dans un univers symbolique et mythique, limité par les abattoirs et l’hôpital, où tout est noir et boueux. Ce monde est peuplé de forces hostiles. Zola doue, en particulier, l’alambic du père Colombe, comme la grande maison ouvrière qu’habite la plupart des personnages du roman, d’une vie monstrueuse.
Le Ventre de Paris, 1873
Troisième volume des Rougon-Macquart, Le Ventre de Paris se déroule à partir de septembre 1858. Florent retrouve le quartier des Halles après des années d’absence. Rêveur inoffensif, il a été arrêté dans la rue, au moment du coup d’Etat de décembre 1851 et envoyé au bagne, à Cayenne, après une parodie de jugement. Il s’en est évadé, après avoir enduré des souffrances inouïes.
Il cherche la boutique de son demi-frère Quenu, qu’il a élevé après la mort de leur mère, sacrifiant ses études et son avenir. Mais il ne reconnaît pas le quartier, complètement transformé par les travaux d’Haussmann et la construction des nouvelles Halles par Baltard. Le peintre Claude Lantier qui, comme Zola, admire leur architecture aérienne de fer et de verre, les lui fait visiter. Florent rencontre une ancienne connaissance, le marchand de volaille Gavard, qui l’amène à la nouvelle boutique de Quenu.

«
violent pamphlet contre le régime napoléonien et la
société de profiteurs qtù le soutient.
Renée,
la très belle épouse de Saccard, est la reine de
cene société
brillante où tout est mise en scène et illu
sion.
Elle dépense sans compter, mais s'ennuie.
Orpheline
de mère, mal aimée par son père et par sa
tante, abandonnée pendant des années dans
un cou
vent, mariée
à un inconnu qtù n'a de mari que le nom,
Renée
se sent désespérément seule.
Elle est en quête de
sensations nouvelles.
Elle est victime de son éducation,
de son hérédité, de la société, du mariage.
Elle devient
la maîtresse du fils de son mari, Maxime.
La C11rée pose
donc
la question de l'éducation des filles et du statut de
la femme dans la société.
Saccard connaît ses premier s soucis d'argent réels.
JI met en place une combinaison pour dépouiller sa
femme
de terrains qu'elle a reçus en héritage.
Il les
convoite depuis
qu'i l l'a épousée, mais e lle a, jusque-là,
refusé
de s'en défaire.
Leur vente à la Ville de Paris rap
porterait
de grands bénéfices, parce qu'ils sont situés
sur
le tracé d'un funll' boulevard .
Saccard, par ailleurs,
songe à marier son
fils Maxime à Louise de Mareuil,
dont il convoite la dot d'un million.
Après quelques mois de bonheur
avec Maxime,
Renée se détraque de plus en plus.
Elle est
tiraillée
entre ce qui reste en elle de son origine bourgeoise, de
son éducation et de la morale qu'on lui a incu lquée et
sa passion
vers laquelle tout, autour d'e lle, la pousse.
Accab lée par des dettes énormes, par l
es besoins
d 'argent que nécessite
sa vie avec Maxime et la satisfac
tion de ses désirs, elle est
la proie d'une nouvelle fata
lité, l'argent, contre laquelle elle essaie
de lutter, en
vain.
Saccard la surprend dans les br
as de Maxime et
finit par ltù arracher la signature qui lui permet d'obte
nir
les terrains convoités.
Maxime, auquel fait peur la.
»
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