Résumé de l'oeuvre : « Mémoires d'une jeune fille rangée » de Simone de Beauvoir
Publié le 12/07/2012
Extrait du document
C’est d’un enthousiasme ardent que Simone ouvre cette troisième partie de son autobiographie. Elle inaugure une nouvelle existence en se sentant enfin se mêler à la vraie vie. Elle n’hésite pas à avouer à sa mère qu’elle ne croyait plus en Dieu. Certes, ce propos choqua la mère et lui causa beaucoup de peine mais Simone était enfin soulagée. Jacques l’intéressait énormément avec sa culture, son savoir, ses prises de position.. elle sentait qu’il lui était supérieur en matière de savoir. Elle se sentait heureuse à coté de lui c’est pourquoi elle commençait à se faire l’idée qu’elle serait amoureuse de lui : à 17 ans elle se disait que c’était l’âge. Elle essayait d’attirer son attention et de l’impressionner en brillant dans ses études. Mais elle y trouva beaucoup de peine puisque le niveau intellectuel de Sainte-Marie était beaucoup plus élevé que celui de cours Désir. Simone s’intéressait aux langues latine et grecque, se passionnait pour les mathématiques et la philosophie, mais la littérature l’ennuyait parfois et elle se trouvait en train de guetter ses condisciples comme ce qu’elle avait l’habitude de faire, enfant, sur le balcon du boulevard Raspail.
«
La guerre prit fin et le bonheur de Simone fut ressuscité.
Mais la vigilance héritée de la période de la guerre influençait toujours son caractère qui faisait deséconomies même en écrivant sur ses carnets.
C’est là qu’elle avait appris à user des choses jusqu’à l’épuisement, même de soi-même.Quoiqu’intelligente, Simone nous racontait qu’elle tendait plutôt pour la théorie et échouait à la pratique.
Elle ne voyait pas la nécessité d’appliquer elle-même cequ’elle apprenait.
La seule chose incitait en elle le pouvoir de création réelle était la littérature.
Elle était intéressée par l’écriture de sa vie ou d’histoires inventéesinspirées de son expérience.
Sa mère lui avait offert un abonnement dans une bibliothèque ce qui a poussé Simone à éprouver une immense joie, pour elle c’était leparadis.Financièrement, la situation de la famille avait changé, on faisait partie désormais des « nouveaux pauvres » mais le père s’enrichit davantage de l’amour romantiquede sa fille.
Simone était très ravie et si heureuse des soirées qu’on passait ensemble entre famille soit à la maison ou dehors.
Elle s’interrogeait même sur la possibilitéd’aimer une autre vie avec un inconnu dans le cadre du mariage.
Elle était frustrée de cette idée de peur qu’on lui dérobe sa liberté solitaire.
Simone était d’une piété remarquable : ses prières étaient incessantes, elle profitait même des intercours pour prier si profondément.
Elle adorait éperdument leChrist.
Un amour passionné pour Dieu qui occupait une place très importante dans sa vie jour et nuit.
Elle menait parfois des réflexions sur la vérité de la foi ets’étonnait des contradictions qu’elle voyait entre la vie spirituelle et la vie quotidienne des fidèles.
Ce mélange entre la vie éphémère et la vie éternelle la rendaitconfuse.
Elle décida d’entrer au couvent.Pendant les vacances d’été, Simone se délectait des deux mois et demi qu’elle passait à la campagne : le bonheur était au rendez-vous.
Elle jouissait largement de laliberté qu’offrait l’horizon.
Elle décrit avec minutieux détails le château de la Grillère où la vie oisive, la monotonie et le vice se rejoignaient.
Pour elle, elle enprofitait largement pour se livrer à sa passion de toujours : la lecture.
Elle s’adonnait aussi avec sa sœur et ses cousins à l’exploration de la nature.
Son endroit préféréétait Meyrignac où le plaisir de la lecture était mêlé à la rencontre intime et secrète de la nature naissante.Elle faisait, à plusieurs reprises, allusion aux livres défendus qui engendraient en elle une immense curiosité.
La réaction de la mère était choquante face à cettecuriosité et on lui racontait souvent des histoires sur la curiosité qui tue.
Or, l’auteur nous raconte qu’elle avait eu la chance une fois de trouver quelques réponses àses questions curieuses à propos de ces livres auprès de sa cousine Magdeleine même si cela était décevant car elle n’arrivait toujours pas à discerner toutes les facescachées de ces révélations.A l’âge de 10 ans, Simone fait la rencontre d’une nouvelle amie : Elizabeth Mabille.
Elle l’a si vivement intéressée de par son intelligence, son audace et soncomportement drôle.
Elles étaient inséparables.
Les deux familles des amies ont fait la connaissance ce qui a renforcé davantage leur amitié.
Elle l’appelait Zaza dansl’intimité.
Simone et Zaza causaient tout le temps ce qui donnait l’impression à l’auteur d’être parmi les grands qui avaient de vraies conversations.Simone succombait dans une détresse avant de réaliser que la cause était que Zaza lui manquait.
Elle ne s’imaginait pas sa vie sans elle.
Elles sont devenues trèsproches et très intimes.
Elle ne cherchait plus rien que de s’affirmer en tant que personne qui a ses propres principes et sa propre façon de penser et d’aimer sameilleure amie Zaza.
Deuxième partie :
Dans le début de cette deuxième partie, l’auteur nous rapporte la misère où la famille s’est plongée depuis que les affaires du père marchaient mal.
Les marques de lapauvreté étaient si foudroyantes et pesaient lourd sur toute la famille.
Les parents devenaient plus nerveux et les filles enviaient les autres filles qui vivaient aisément.Zaza, avec qui Simone tenait une relation de plus en plus proche, devenait le centre du monde de l’auteur.
Simone nous raconte qu’elle s’est même éloignée de sasœur tellement elle était attachée à Zaza.
Ce n’était pas un éloignement au propre sens du terme, car elles partageaient toujours leurs soucis et leurs jeux, ellesconversaient de tout, ne se cachaient rien, mais Poupette commençait à chercher plus d’indépendance surtout parce qu’elle souffrait de la partialité de ses parents etde son entourage.L’auteur nous raconte son passage à l’adolescence avec toutes les transformations physiques et psychiques que subissait son corps et son âme.
Durant cette périodeune fille de son école attirait énormément son attention et engendrait en son for intérieur un désir qui commençait de naître mais qu’elle freinait.Simone craignait que les liens d’amitié qui la liaient à Zaza, ainsi que les passions d’enfance qu’elle partageait avec sa sœur Poupette, se noient à l’oubli dès qu’ellegrandisse.
Les adultes ne cessaient de dire que la vie n’était pas gaie et qu’elle a raison des amitiés d’enfance.Sa relation avec sa mère sombrait dans des disputes souvent dues à l’esprit rebelle de Simone.
Elle détestait qu’on lui dictât ce qui est à faire et ce qui ne l’est passans se justifier.
L’auteur avoue qu’elle était jalouse de sa mère pour la place qu’occupait cette dernière dans le cœur du père.
Avec celui-ci elle entretenait unerelation de plus en plus étroite et pleine d’admiration même avec la détérioration de sa situation financière.
Elle était très jalouse de le voir préférer la beauté de sasœur mais sa vraie rivale pour son amour était sa mère.
Elle demeurait soumise à leurs jugements et s’était interdit de leur avouer les siens surtout quand cela lesconcernait.Ses lectures, toutefois, étaient toujours contrôlées avec la même rigueur d’avant.
Mais Simone se permettait depuis longtemps quelques désobéissances qu’ellejugeait bénignes et ainsi se permettait quelques ouvrages interdits à l’insu de ses parents.
Or, ces lectures n’éclairaient pas le mystère qu’elle avait à propos del’amour et de son destin.
Elle avait si peur que sa mère soit au courant de ses découvertes lorsqu’elle lui a acheté un livre où l’héroïne se trouva enceinte.
En général,ses rapports avec sa famille devenaient plus difficiles : la sœur ne l’idolâtrait plus comme avant, le père la trouverait laide, et la mère devinait déjà avec suspectl’obscur changement qui se produisait en elle.Ensuite, Simone nous retrace plusieurs aspects de sa relation avec Zaza.
Elle nous procure tout un portrait physique et surtout moral de sa meilleure amie.
Elle lachérissait énormément, la vénérait même.
La relation de Zaza avec son père, trop attaché à l’aîné, et la mère, trop noyé dans ses corvées ménagères et sociales, luidonnait beaucoup de son caractère garçonnier et prêt à assumer les responsabilités des adultes.
Simone était tellement impressionnée par la finesse du caractère deZaza et sa forte personnalité qu’elle se mettait souvent à se comparer à elle et elle en sortait déchue.Pourtant leur relation semblait ne pas tendre vers la confidence.
Elles se vouvoyaient dans leurs correspondances et gardaient la distance et se mettaient d’accord queles affaires du cœur ne devraient pas être énoncées.
Or, peu à peu, cette relation commençait à faire des pas vers plus d’intimité.
Quoique les deux amies nes’avouèrent jamais l’estime que chacune portait pour l’autre mais leurs gestes, leur complaisance, leurs conversations… en disaient énormément.Jacques est l’autre personnage important de la vie de Simone.
En cette période, il était le seul garçon pour lequel elle éprouvait de l’admiration.
Elle adorait son zèleet son autorité qui lui donnaient le feu vert d’entrer dans le monde des grands.
Elle comparait, sans peu d’envie, le collège où il étudiait au Cours Désir, ce qui luidonnait beaucoup de fureur contre les leçons vides de portée qu’on lui y livrait.Ensuite, l’auteur nous montre l’influence « néfaste » de Zaza sur sa conduite au Cours Désir.
Elle devenait source de perturbation en classe.
Sa mère n’aimaitcertainement pas cela mais elle ne protestait pas violemment devant le silence du père.Simone ne cesse de nous parler de son Amour pour la campagne.
Le seul endroit où elle se sentait ne plus avoir de bornes.
Elle comparait souvent sa vie citadine à lavie des campagnards.
Elle éprouvait un immense plaisir à se trouver dans les bois ou dans les champs que de se noyer dans les labyrinthes de Paris.L’auteur s’était intéressée à cette période à l’Histoire de la France et à la politique.
Elle lisait beaucoup de livres à ce propos.
Elle commençait à un jeune âge (vers 9ans) à se poser des questions et en poser à propos des notions de l’égalité, de droit, de classes sociales… les changements sociaux de cette époque ne passèrent pasinaperçus pour une fille aussi éclairée que Simone.
Elle voulait tout comprendre et commençait déjà à déceler tellement de traits concernant la réalité des classessociales.La visite qu’elle avait rendue à Louise, lorsque celle-ci donna naissance à son premier bébé, la frappa très profondément.
C’était sa première rencontre en face à faceavec le monde des pauvres.
Elle était encore plus désolée lorsqu’elle avait appris la mort de l’enfant de Louise.
Elle en a tellement pleuré.
Cette visite même l’avaitpoussée à remettre en question la société en général et surtout son rapport avec la religion.Il y a eu aussi un incident où pour la première fois, Simone devait prendre le parti ou de son père ou de Zaza.
Lorsque la dernière réagit avec férocité contre l’opiniondu père à propos d’un massacre politique, Simone se trouva en une embarrassante situation.
C’est là qu’elle avait appris qu’il pourrait exister d’autres avis que celuide son père.Ses lectures en Histoire l’avait fait incliner vers le libéralisme.
Elle commençait à réfléchir sérieusement aux questions de la Morale mais surtout sa relation avecDieu.Il arriva, lors de l’un de ses moments au confessionnal, que l’abbé Martin lui parle d’un ton familier sur ses bêtises mondaines.
Cette anecdote avait bouleverséSimone qui avait décidé de ne jamais y revenir.
Elle n’avait pas accepté que l’on mêle sa vie religieuse à sa vie spirituelle.
Elle était convaincue qu’ainsi l’abbé s’estdérobé de son vrai rôle qui, pour elle, était le lien entre elle et Dieu.
Elle était en train de discuter de plus important objets comme le fait de ne pas communier avecferveur alors que lui, il s’était chargé d’une mission très apparemment dictée par la mère.Le doute s’installait peu à peu au cœur de Simone.
Elle faisait la remarque sur le scepticisme de son père et des grands écrivains et penseurs de l’époque et sentait.
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