René Girard, Le Bouc émissaire (résumé et analyse)

« Les sociétés peuvent renoncer à la violence et à la persécution ·~[·]~· La persécution des minorités n'est pas une fatalité.

Le christianisme est le signe d'une évolution fondamentale .

La victime est innocente et, rien, dès lors, ne peut justifier cette violence.

Les textes bibliques révèlent .ce que la culture tente de dissimuler R en é Girard voit dans le christianisme une véritable révolution intellectuelle.

A travers la Passion du Christ , bouc émissaire , on sai­ .sit enfin que la vic­ tim e es t innocente.

•!:heure est venue de nous peldaiiiWies WIS lesauiNs.

SI nous attendons encore, nous n'aurons plus le temps.• René Girard, Le Bou c émissaire la culpabilité implicite d e la victime.

Le bouc émissaire devient l'Agneau de Dieu L es Évangiles _on t une autre expresSIOn pour désigner le Christ en tant que bouc émissaire: l'Agneau de Dieu.

Cette expression est révéla­ trice d'un e conc eption nouvelle.

Le bouc a une connotation répugnante, l'agneau , au contraire, est toute innocence.

Cela montre bien qu' il n'y a pa s de causes réelles à la haine envers la C'es t bien ici une rup- victime.

ture avec l'illusion qu' en- tretenait la culture sur Les victimes sont reconnues dans leur innocence R en é Girard insiste fortement sur le message évangélique qui inaugure une absence de c omplicité avec la violence.

La victime subit une violence injuste.

Les persécuteurs haïssent sans raison, et cela doit, d ès lors, nous inspirer un compo rtement sans ambiguïté face à la vio­ lence.

Aucune persécu­ tion ne peut se justifier.

Avec le christianisme , l'innocence des victim es des persécutions est affirmée.

L'illusion socia le de la cu lpab ilité présumée du bou c é mi ssai re disparaît.

Une no u velle espé ran ce est possible.. »