REINE MORTE (la) de Montherlant (résumé et analyse de l'oeuvre)
Publié le 27/10/2018
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REINE MORTE (la). Pièce en trois actes et en prose d'Henry Marie-Joseph Millon de Montherlant (1896-1972), créée dans une mise en scène de Pierre Dux à Paris à la Comédie-Française en 1942, et publiée à Paris chez Gallimard la même année.
Dans une Postface intitulée «Comment fut écrite la Reine morte», Montherlant raconte que Jean-Louis Vaudoyer, administrateur de la Comédie-Française, lui avait prêté en 1941 trois volumes de théâtre du Siècle d'or espagnol, en lui suggérant de traduire Aimer sans savoir qui, de Lope de Vega, ou Régner après sa mort, de Velez de Guevara. C'est la seconde pièce qui retint l'attention de Montherlant. Mais le dramaturge décida de n'en conserver que l'armature générale, et de nourrir de sa propre vie intérieure les personnages et les situations : « Bref, la Reine morte rentrait dans la règle qui gouverne toutes mes œuvres, auxquelles j'applique le mot de Goethe sur les siennes : qu'elles ne sont jamais, l'une ou l'autre, que des fragments de ses Mémoires. La pièce fut écrite en quelques semaines, au début de l'été 1942. Après une générale assez tiède et décevante, Jean-Louis Vaudoyer décida de pratiquer d'amples coupures dans le texte. En pleine Occupation, la dimension politique de la pièce ne pouvait guère que mécontenter le pouvoir en place : même si Montherlant se défend de toute référence à l'actualité, il est difficile de ne pas voir dans la dénonciation du «peuple d'adorants hébétés» une allusion au culte du maréchal Pétain.
«
dou
te.
Mais Inès refuse de s'éloigner de Don
Pedro.
L'acte Ill se déroule tout entier dans une salle
du palais royal.
Ferrante fait part à Inès de l'amer
tume que lui inspir e l'exercice du pouv oir : «S i
vous saviez comme je suis loin de mo i même ...
»
Ho rrifiés par de telles confidences, Egas Coelho
et les seigneur s de la cour suivent l'entretien du
fo nd de la salle.
Avec cruauté, Ferrante s'efforce
de détruire toutes les espérances -amour conju
gal, maternité prochaine -don t se berce Dona
In ès.
Il la renvoie et donne à l'un de ses capi taines
l'or dre de la tuer.
Épu isé par tous ces événe
ments, Ferrante sent la mort venir : il s'écroule,
lais sant la cour en proie à la plus extrême confu
sion.
Affolé, Egas Coelho sait que Don Pedro,
deve nu roi, ne lui pardo nnera jamais d'avoir
inspir é à son père l'idée de l'exécu tion d'Inès.
Tand is qu' on amène sur une civière le cadavre
de la jeune femme , Don Pedro oblige l'assis tance
à s'ageno uiller devant elle et dépose la couronne
royale sur son ventre.
Le corps de Ferrante gît à
l' écart, sans personne à ses côtés.
Montherlant avoue avoir éprouvé.
»
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