Recueillement de Charles Baudelaire
Publié le 10/05/2015
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«
- Personnifié (regret), Baudelaire en fait un adversaire redoutable qui fini par prendre le
dessus
- Enfin, et on pourrait presque voir cela comme le dernier souffle de l’auteur , il se remémore
l’ « Orient », élément Baudelairien par excellence, et en appel donc au voyage.
Et si Baudelaire se remémore nombreux souvenirs qu’il semble regretter, c’est justement
parce que celui-ci en proie à une douleur qui lui est indissociable, fait face à une mort
prochaine.
II.
La douleur est présente pour accompagner le poète dans sa fin de vie :
a.
L’omniprésence de la douleur :
- Sans détour, l’auteur s’adresse à sa douleur directement par l’ invocation « ô »
-le temps dominant, l’ impératif , s’adresse à la douleur tout le long du poème.
Ce destinataire,
présent par deux occurrences est donc personnifié.
-Intimes, Baudelaire crée un lien de proximité avec sa douleur en la tutoyant , mais également
des liens de douceur et de tranquillité puisqu’il lui demande de se tenir « plus tranquille » et
d’être « sage » .
- probablement est-elle une compagne de choix , puisque seule présence autour de l’auteur
- Nous comprenons également par le parallélisme de construction « aux uns portant la paix,
aux autres le soucis » que le poète témoigne d’une vision manichéiste de l’humanité .
Ce choix
volontaire d’hémistiche met en opposition la paix au souci, une opposition forte qui semble
mettre l’auteur en perpétuel « soucis », qui se veut synonyme de douleur .
- La douleur se veut également actrice , influente dans la vie de Baudelaire, on le perçoit grâce
au verbe d’action « va cueillir » ou encore « viens ».
Idée appuyée par l’utilisation de
l’impératif « vois ».
La douleur fait donc partie intégralement de l’existence du poète .
b.
le sentiment d’une vie qui s’éteint :
- N’oublions pas que Baudelaire est un auteur symboliste , sans doute pouvons-nous voir dans
le terme « Soir », une mort qui approche à qui il donne une importance majeure puisque ce
terme est élevé d’une majuscule.
- Une mort voisine , presque, puisque celle-ci « descend » et « enveloppe » l’atmosphère..
»
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