Questionnaire de lecture cursive : Ionesco – La Leçon
Publié le 09/11/2011
Extrait du document
«
c) L’élève, contrairement au professeur, ralenti progressivement le
rythme vif de ses mouvements, de son allure.
Elle passe de gaie et souriante, à triste et
morose.
Elle est de plus en plus fatiguée, somnolente.
Sa façon de parler devient
difficile, elle a la langue pâteuse.
Elle devient de plus en plus passive, un objet mou et
inerte, entre les mains du professeur qui lui, a pris de l'assurance tout au long de la
pièce, il a quitté sa timidité et a pris le dessus sur son élève.
10.
a) Le troisième personnage est la bonne, c'est une femme forte,
elle a de 45 à 50 ans, rougeaude, et porte une coiffe paysanne.
b) La bonne est le premier personnage qui apparaît dans la pièce,
c'est donc à ce moment qu'elle apparaît pour la première fois.
c) À la fin de la pièce, la bonne, après avoir aidé le professeur a
cacher le corps de l'élève, ouvre la porte à la suivante.
Elle est autoritaire et méfiante
face au Professeur.
Elle connaît le professeur, essaye de l’empêcher de faire ses
« crimes » mais, elle ne peut l’en empêcher malgré le fait qu’elle le prévient sans cesse.
5) L’action :
11.
La scène est vide, pendant un long moment.
12.
L'élève prépare le diplôme de doctorat.
Cela parait étonnant étant donné les
questions auxquelles elle a tout juste répondu, malgré leur facilité, les saisons et la
capitale de la France.
13.
L'adjectif utilisé pour qualifier le théâtre de Ionesco ainsi que toutes les matières
enseignées est l'absurde.
14.
Avant que le professeur ne la tue, l'élève fait l'inventaire des parties du corps où elle
a mal, elle se plaignait d'un mal aux dents qui est symbolique du mal d'amour dans la
langue populaire.
Elle se plaint ensuite d'avoir mal à la tête, aux yeux, à la gorge, aux
épaules, aux seins, aux hanches, aux cuisses, et au ventre.
D'après cet inventaire, les
didascalies telles que " l'élève est affalée sur la chaise, les jambes très écartées,
pendant des deux côtés de la chaise, le professeur se tient debout, en face d'elle, le dos
face au public" on peut assimiler ce meurtre à un viol, d'autant plus que le couteau est
le symbole d’un pénis.
6) Structure :
15.
Il n’y a ni d’actes, ni de scène.
Il n’y a pas de découpage classique de la pièce de
théâtre.
16.
On peut parler d'une construction circulaire, car on repasse par des étapes
similaires, la bonne rappelle que " c'est la quarantième fois aujourd'hui " et que " tout
les jours c'est la même chose " la pièce se termine sur l'arrivée d'une autre élève, qui
elle aussi sera une victime, le cycle des meurtres et sans cesse recommencé..
»
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