PYRRHON D'ÉLIS ET LES SCEPTIQUES
Publié le 30/08/2014
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La tradition sceptique va nourrir Montaigne (« Que sais-je ? «) et Pascal. Vanité des vanités, tout est vanité, nous enseignent les sceptiques, si comparables à l'Ecclésiaste. Le moment sceptique est celui de la « vanitas « et de la Liberté spirituelle.
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Comme les autres philosophies hellénistiques, les sceptiques (littéralement,
les interrogateurs) veulent parvenir à l'ataraxie.
Ils proposent une thérapeutique pour guérir de la souffrance, un exercice spirituel pour atteindre la sagesse et le
bonheur.
L'essence pratique de la philosophie antique est tout à fait manifeste
chez eux.
La suspension du jugement s'accompagne de quiétude, de repos de
l'âme.
Par des méthodes de méditation, Pyrrhon veut parvenir à une vie quasi
divine.
Au début du me siècle avant J.-C., l'école sceptique connaît une éclipse.
C'est
au 1er siècle avant J.-C., avec JEnésidème, que les dix types d'arguments justifiant
la suspension du jugement sont réellement énumérés (diversité des couleurs, des
perceptions, illusion des sens, etc.).
Enfin, la troisième période du scepticisme est liée à Sextus Empiricus (fin du
ne siècle ap.
J.-C), médecin philosophe grec qui fit la synthèse des arguments de
l'école sceptique: la vérité nous échappe en tout et toutes les affirmations se
valent.
Il présente la doctrine sceptique dans ses Hypotyposes pyrrhoniennes.
Par ailleurs, la Nouvelle Académie platonicienne, à partir du me siècle
av.
J.-C., avec Arcésilas (315-240 av.
J.-C), s'est rapprochée du scepticisme.
Pour Arcésilas, le sage ne peut s'appuyer sur des certitudes et il s'abstiendra de juger.
Arcésilas attaque la doctrine stoïcienne qu'il juge dogmatique.
Citons également
Carnéade (219-129 av.
J.-C) qui privilégie le probable.
Le vraisemblable sera
guide pratique de la vie.
On parle à ce propos de probabilisme, doctrine selon
laquelle resprit humain ne peut parvenir qu'à des opinions possibles.
0 CONCLUSION GÉNÉRALE
La tradition sceptique va nourrir Montaigne ( « Que sais-je? ») et Pascal.
Vanité des vanités, tout est vanité, nous enseignent les sceptiques, si comparables
à rEcclésiaste.
Le moment sceptique est celui de la « vanitas » et de la liberté spi rituelle..
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