PYGMALION de Jean-Jacques Rousseau

« d'avoir perdu son génie.

Il a pourtant réussi une statue admirable, nommée Galathée.

Levant le voile qui la re­ couvre, il cnsidère son œuvre avec tendresse et découvre qu'il l'aime d'une passion insensée.

Peu à peu ilia voit s'animer, se mouvoir, descendre les gradins et poser la main sur lui.

Transporté de bonheur, Pygmalion clôt le monologue: •Je t'ai donné tout mon être, je ne vivrai plus que pour toi.

• Cet ouvrage en prose et sans musique vocale, mais où l'instrumental com­ mente et souligne le déroulement de la pantomime, nous introduit au plus pro­ fond de l'euphorie narcissique de Rousseau.

• Composé par Rousseau (1712-1778) en 1762, représenté en 1770 en même temps que Le Devin du village• et publié un an plus tard dans Le Mercure de France, Pygmalion connaît un succès considé· rable.

C'est le point de départ d'un genre nouveau.

Je mélodrame.

ÉomON• Rousseau.

Pygmalion, dans Œuvru compUte&.

1.

Il.

éd.

Bernard Gagnebln el Marcel &ymo nd.

Ga.llima.rd.

•La Pléiade•.

1964.

ltruot. • Béatrice Didier.

La Musique des Lumières.

P.U.F ..

1985.. »