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PROVERBES RUSSES (résumé & analyse)

Publié le 28/09/2015

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PROVERBES RUSSES. De nombreux recueils de Proverbes russes ont été publiés : le premier est contenu dans la Grammaire russe universelle de Kourganov, en 1769. Il faut aussi mentionner la Collection de 4.921 proverbes de la vieille Russie, parue en 1770, et surtout le recueil de Vladimir Dahl, de 1862, qui contient quelques 30.000 proverbes. La Russie est donc une des nations dont le fond proverbial est le plus riche. Naturellement, il faut tenir compte d’un très large apport extérieur : la Grèce, les Latins ont fourni une forte contribution, parfois en traductions littérales. Puis, après la réunion de la Russie Blanche et de la Petite Russie à la Grande Russie, s’effectua un enrichissement par les proverbes occidentaux, en particulier français : ainsi,

 

lors d’un silence dans la conversation, les Russes diront, comme nous : « Un ange passe... ». On peut distinguer trois sortes de proverbes russes : « pritsa », qui suggère un événement inattendu, un coup de théâtre ; - « poslovitza » » comparaison entre deux termes équivalents ; - « pogovorka » : petit dicton, se rapprochant plus d’une métaphore que d’un proverbe (« Cet homme voit double » pour « Cet homme est ivre »). Les Proverbes russes sont le plus souvent brefs, secs, tranchants : « Le cœur a des oreilles », « La calomnie est comme le charbon : quand elle ne brûle pas, elle salit ». Quelques proverbes, aujourd’hui inusités, ont l’intérêt de se rapporter à quelque grande époque de la Russie : nombreux sont ceux qui exaltent les villes russes, « Novgorod le père, Kiev la mère, Moscou le cœur et Pétersbourg la tête ». Si Moscou a la place d’honneur, le grand souvenir de la puissante Novgorod a longtemps subsisté : « Qui peut résister à Dieu et à Novgorod ? ». 

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