Prosper MERIMEE: La Vénus d'Ille (Résumé & Analyse)
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
«
- L'archéologue, dilettante passionné et érudit ;- Son fils, homme sans personnalité affirmée, excellent joueur de pelote basque.
Résumé
L'archéologue trouve une magnifique vénus de cuivre dans son jardin.
Ravi, il l'installe chez lui malgré la peur qu'elleinspire aux villageois.
Au matin de ses noces, son fils prend part à une partie de pelote basque.
Afin d'avoir les mainslibres, il glisse au doigt de la statue le riche diamant destiné à la mariée, puis l'oublie.
La cérémonie achevée, il tentede reprendre l'anneau à Vénus, qui l'en empêche en pliant le doigt.
Terrorisé, il se précipite dans la chambre nuptialeoù l'attend...Vénus, qui l'embrasse d'un baiser meurtrier.
Témoin de la scène, la jeune mariée devient folle.
« Prends garde à toi si elle t'aime »
Dans un petit village des Pyrénées-Orientales, Ille, M.
de Peyrehorade, vieux fou passionné d'archéologie, découvreune splendide Vénus de cuivre dont l'origine mystérieuse lui permet d'échafauder toutes sortes d'élucubrations.
Dansle pays, la terrible beauté de l'idole suscite la crainte.
M.
de Peyrehorade doit marier son fils Alphonse, qui sepassionne pour la paume basque au point de s'engager, le matin même de ses noces, dans une partie acharnée.Pour avoir plus d'aisance, Alphonse enfile au doigt de la Vénus l'anneau qu'il réserve à sa fiancée.
Quand, le soir deson mariage, Alphonse veut retirer l'anneau, la statue replie son doigt.
Pris de panique, ne sachant s'il a été l'objetd'une illusion, il se retire dans la chambre nuptiale.
C'est là qu'on le retrouve mort au petit matin, portant le masqued'une angoisse terrifiante et la marque d'une étreinte étrange.
Un conte fantastique
Comme il l'a fait pour Carmen et Colomba, Mérimée, dans La Vénus d'Ille, s'appuie sur des impressions de voyage et une expérience personnelle réelle.
C'est d'ailleurs après avoir fait une tournée d'inspecteur des monumentshistoriques dans les Pyrénées que Mérimée entreprend cette nouvelle.
On y trouve donc un intérêt prononcé pourles antiquités, typique de l'époque romantique.
M.
de Peyrehorade, passionné d'archéologie, incarne à merveille cegoût.
Les descriptions très perspicaces de la province, du comportement des habitants et l'emploi d'un langagefamilier prouvent à quel point l'auteur désire ancrer la nouvelle dans la réalité.
Son ton parfois ironique traduit unesprit sceptique qui se heurte pourtant, par moments, au sentiment de l'étrange.
C'est pourquoi l'action se précipiteà la fin, pour faire basculer le récit dans le merveilleux.
La mystérieuse statue est suspecte, mais rien ne peut larendre objectivement coupable.
Le fantastique triomphe alors : imperceptiblement, l'inexplicable s'est glissé dans laréalité qu'anéantit le surgissement du surnaturel.
I.
Durée et repères chronologiques :
La nouvelle s'étale sur quatre jours.
Le narrateur arrive à destination un mercredi soir ( “bien que le soleil fût déjà couché”p12 ).
Le lendemain, donc jeudi ( “il était grand jour quand je me réveillai” p28 ), Mr de Peyrehorade montre à son hôte, sa statue durant la matinée.
après le déjeuner, le narrateur tient propos avec le futur marié, puis le dînera lieu à Puygarrig.
Le mariage se déroule le vendredi ( “vous faites un mariage un vendredi”p41 ).
Mr Alphonse est retrouvé mort samedi matin, les funérailles ont aussitôt lieu et le narrateur quitte la région.
L'auteur a situé sanouvelle à son époque, c.à.d.
au XIXème siècle.
II.
L'énonciation :
Le texte est en prise avec l'énonciation : “Je descendais le dernier coteau du Canigou” p12.
La nouvelle est à la première personne, le narrateur est le personnage principal.
III.
Lieu :.
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