PROSERPINE de Philippe Quinault (résumé & analyse)
Publié le 28/09/2015
Extrait du document
PROSERPINE. Tragédie lyrique en cinq actes et un prologue de Philippe Quinault (1635-1688), mise en musique par Jean-Baptiste Lulli (1633-1687) et jouée pour la première fois à l’Opéra en 1680. Proserpine marque l’apogée de la carrière de Quinault et de sa collaboration avec Lulli. Quinault avait débuté par des tragédies, des tragi-comédies, des comédies galantes, qui connurent en leur temps un certain succès, car il avait su profiter du temps mort qui s’étendit entre la meilleure époque de Corneille et l’apparition de Racine. Dès que celui-ci eût donné ses premières tragédies, Quinault fut dépassé, du moins dans l’esprit des gens de goût, et sa tragédie Astrate (1663) lui valut les railleries de Boileau. Fort heureusement pour Quinault, s’il n’était pas un poète tragique de premier plan, il pouvait être un excellent collaborateur ; c’est ce que comprit Molière, en recourant à lui pour composer, dans Psyché (Amour et Psyché), les paroles des airs « destinés à être chantés ». L’année suivante, en 1672, Quinault passa un traité avec Lulli, qui le faisait librettiste attitré du Florentin.
Liens utiles
- ARMIDE de Philippe Quinault (résumé & analyse)
- Philippe QUINAULT: Astrate (Résumé & Analyse)
- Astrate de Philippe Quinault (Résumé & Analyse)
- Philippe Breton, Histoire de l'informatique (résumé et analyse)
- BUBU DE MONTPARNASSE. (résumé & analyse) de Charles-Louis Philippe