PROPOS SUR LE PROGRÈS DE VALERY
Publié le 06/04/2011
Extrait du document

Aussi dans les Propos sur le Progrès, essai qui, par le titre comme par la méthode de pensée, rappelle les Propos d'Alain, résume-t-il d'abord les griefs des poètes et des artistes contre la science : Vers 1840, on s'indignait déjà des premiers effets d'une transformation à peine ébauchée. Les Romantiques, tout contemporains qu'ils étaient des Ampère et des Faraday, ignoraient aisément les sciences, ou les dédaignaient; ou n'en retenaient que ce qui s'y trouve de fantastique.
Liens utiles
- PROPOS SUR LE PROGRÈS DE VALERY
- Ernest Renan, dans un discours prononcé le 7 août 1883 à la distri¬bution des prix du lycée Louis-le-Grand, disait : « La grande force de nos jours, c'est la culture de l'esprit à tous les degrés. La barbarie est vaincue sans retour, parce que tout aspire à devenir scientifique. » Un orateur de 1946 pourrait-il tenir le même propos ? Quels biens peut-on attendre, sans vaine illusion, du progrès scientifique ? et à quelles conditions morales ?
- Dans son livre En Danger de progrès, François de Closets observe que l'homme d'aujourd'hui doit sans cesse suivre le rythme du progrès dans sa profession, se recycler, voire changer de métier : « La moitié des enfants feront un métier qui n'existe pas encore, et dont ils devront changer plusieurs fois au cours de leur vie. » Quelle est votre réaction devant cette évolution ? Le cas échéant, votre expérience professionnelle vous permet-elle de confirmer le propos de François de Closets
- Paul Valéry écrit dans Regards sur le monde actuel (Propos sur le progrès)
- Paul Valéry écrit dans Regards sur le monde actuel, (Propos sur le progrès, 1931 ) : « Supposé que l'immense transformation que nous vivons et qui nous meut, se développe encore, achève d'altérer ce qui subsiste des coutumes, articule tout autrement les besoins et les moyens de la vie, bientôt l'ère toute nouvelle enfantera des hommes qui ne tiendront plus au passé par aucune habitude de l'esprit. L'histoire leur offrira des récits étranges, presque incompréhensibles ; car rien dans le