PRINCIPES DE PSYCHOLOGIE, William James
Publié le 30/09/2018
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On ne peut manquer de souligner l’éton-nante affinité intellectuelle qui lie William James à l’auteur de l'Essai sur les données immédiates de la conscience*, alors que ce dernier était encore inconnu du psychologue américain. Comme Bergson, James s’appuie sur de nombreuses expériences de psychophysiologie et s’intéresse au lien obscur qui unit les états de conscience et l’activité cérébrale. Une même conception anti-élémentariste et une critique de l’asso-ciationnisme les rapprochent. Mais l’essentiel de l’ouvrage de James consiste dans une théorie de la conscience dont la parenté avec la conception bergsonienne de la durée est évidente.
La conscience, pour James, est un flux
d’états mouvants qui s’interpénétrent et fusionnent: comme il n’y a pas d’état distinct, il ne saurait y avoir d’association de ces états. Ce courant de conscience présente un ensemble de caractéristiques que l’auteur énumère :
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- « Se souvenir de tout serait, en bien des circonstances, aussi fâcheux que ne se souvenir de rien; il faudrait, pour nous rappeler une portion déterminée de notre passé, exactement le temps qu'il fallut pour la vivre, et nous ne viendrions jamais à bout de penser. » William James, Principes de psychologie, 1890. Commentez cette citation.
- « On entend généralement par instinct une activité qui réalise des fins sans les prévoir, grâce à une coordination d'actes qui n'est pas le résultat de l'éducation. » William James, Principes de psychologie, 1890. Commentez cette citation.
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- LA MÉMOIRE ET L'OUBLI "Se souvenir de tout serait, en bien des circonstances, aussi fâcheux que ne se souvenir de rien ; il faudrait, pour nous rappeler une portion déterminée de notre passé, exactement le temps qu'il fallut pour la vivre, et nous ne viendrions jamais à bout de penser." William James, Précis de psychologie, 1892. Commentez cette citation.
- La Pensée et le mouvant de H. Bergson « sur le pragmatisme de William James » - commentaire