Devoir de Philosophie

Prince, le [Machiavel] - fiche de lecture.

Publié le 08/05/2013

Extrait du document

machiavel
Prince, le [Machiavel] - fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Prince, le [Machiavel], ouvrage de Machiavel, connu sous son titre italien, Il Principe, ou son titre original en latin : De Principatibus. Il ne sera publié qu'en 1532, cinq ans après la mort de son auteur. 2 GENÈSE DE L'OEUVRE En quelques mois, à la fin de l'année 1513, Nicolas Machiavel rédige le Prince, en italien. C'est l'oeuvre d'un haut fonctionnaire de la république de Florence réduit à l'inactivité par sa destitution, éclairé par l'échec et saisi par l'idée d'une nécessaire unification de l'Italie autour d'un homme. Machiavel songe alors sans doute à Julien de Médicis, qui meurt en 1516 ; le dédicataire définitif sera Laurent de Médicis (1492-1519), neveu du précédent et petit-fils de Laurent le Magnifique. Il semble que Machiavel se soit interrompu pour rédiger le Prince, alors qu'il commençait ses Discours sur la première décade de Tite-Live (rédigés entre 1513 et 1520) : les deux ouvrages sont profondément solidaires et complémentaires. Dans l'un comme dans l'autre, Machiavel en appelle au réalisme dans l'étude des conditions d'exercice de la politique. Tous deux se distinguent par le point de vue, qui est celui du chef, de l'individu dans le Prince, celui de l'État et du peuple dans les Discours. Le premier ressort par ailleurs d'un jaillissement, certes mûri, le second d'une longue et patiente étude. 3

machiavel

« La lecture de Rousseau est intéressante bien que problématique, car si ce dernier admire beaucoup le Florentin, il s’inscrit dans cette tradition qui lit Machiavel comme l’auteur d’une satire des manières de faire des puissants.

C’est dans cette perspective qu’il le regarde comme défenseur du peuple et de la liberté.

Or, c’est peut-être un des aspects les plus surprenants du Prince : que ses thèses puissent être inversées tout continuant à soutenir les mêmes causes. 6 CONCLUSION Le caractère extrêmement fécond et paradoxal du Prince est manifeste si l’on considère que, loin de n’être que le livre de chevet de nombreux hommes d’État (Richelieu, Napoléon, entre autres), il a été revendiqué tant par des républicains ou des défenseurs des libertés publiques que par des fascistes (Mussolini), et regardé autant comme pensée du cynisme politique et de l’absolutisme que comme théorie de l’État (Hegel), de la lutte des classes (Claude Lefort), de la liberté et du désir (Spinoza, Rousseau), de l’unité italienne (Gramsci). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles