Devoir de Philosophie

Président de BROSSES : Lettres d'Italie

Publié le 22/09/2012

Extrait du document

italie

1. Sous quel prétexte De Brosses se rend-il en Italie ?

2. De quelle ville est-il originaire ?

3. Quelle opinion a-t-il sur les Italiens?

4. Comment se forme le projet de publier ses lettres ?

5. En quoi De Brosses se montre-t-il un homme du xviiie siècle ?

6. Citez trois écrivains français qui se sont rendus en Italie après De Brosses.

Les Lettres italiques étaient faites pour être lues par-dessus l'épaule du destinataire ; et pour les trois quarts, comme tant d'autres, comme les Lettres de Russie de Custine, elles sont une fiction littéraire ; il y a de l'art, souvent exquis, jusque dans le débridé. Ici, l'homme parle sans du tout se surveiller, à cent lieues de penser que nous le lirons, avec un naturel moins aisé que le naturel littéraire, un peu empêtré, tâtonnant, émouvant...

italie

« Le président De Brosses.

Photo coll.

Viollet.

En 1739, le jeune Charles De Bross es, ami de collège de Buffon , part pour l'Italie sous prétexte d 'effectuer des re­ cherches dans les bibliothèques sur l'œu­ vre de Salluste.

Ses lei/res , pour la plu­ part postérieures au voya ge, furent éditées imparfaitement en 1799, après sa mort et, de façon plus complète, en 1836.

Le livr e Le géomètre et l'acrobate R outes , situations, villes, églises, tableaux, petites >), à Naples où il s'esclaffe sur les prétendus miracles, ce bon vivant reste un homme du xvrne siècle, sceptique et railleur, sans se prendre jamais pour un génie.

Un h umoriste « à la bavard ise sans égale >> L a rencontre de De Bros ses avec Je peuple italien (« Un quart de prêtre s, un quart de statues, un quart de gens qui ne travaillent guère, un quart de gens qui ne font rien du tout >>, s'il faut l'en croire), se traduit par une dizaine de lettres à des amis bourguignons.

Ceux-ci, enthousiasmés par la verve de leur correspondant, les copient et les font circuler.

C'est à l' insis­ tance d' un cousin que, plus tard, De Brosses acceptera de jeter sur le papier, « en réminiscence >>, ses souvenirs que, par commodité, il rédige sous forme de lettres .

Qu'il commente les antiques de Rome , dres se un catalogue des peintures des musées , brosse avec acidité une galerie des papables pendant le conclave, décrive une soirée à l 'opéra, juge une compote de cédrats ou évoque ses tentation s féminines , le Français, dont le > est intarissable, garde une liberté de jugement , un irrespect , un naturel admirables.

Cet observateur malicieux et sa ns méchanceté ,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles