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PREMIERE PARTIE de Madame Bovary de Flaubert

Publié le 16/01/2020

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bovary

Chapitre VIl : L’ennui gagne Emma, bien qu’elle songeât « quelquefois que c’étaient pourtant les plus beaux jours de sa vie,. la lune de miel, comme on disait » (p. 91). Charles s’extasie de la voir dessiner, jouer du piano, gérer les finances du ménage. Plus il l’admire, plus il la déçoit : sa conversation est « plate comme un trottoir de rue » (p. 92), son laisser-aller de plus en plus accentué et son ignorance évidente. Emma finit par se demander pourquoi elle s’est mariée, quand le couple est invité à un bal donné par le marquis d'Andervilliers en son château de la Vaubyessard.

REPÈRES POUR L* LECTURE

Un jeu de contrastes

Une série d’oppositions structure ces chapitres :

- entre le bonheur béat de Charles et les désillusions de plus en plus fortes d’Emma, soulignant ainsi combien le couple est mal assorti ;

- entre le prosaïsme de la vie quotidienne (chap. V et VII) et les exaltations romanesques d’Emma jeune fille.

Une satire de l’éducation féminine

Le chapitre VI opère un retour en arrière pour évoquer l’éducation, religieuse et littéraire, qu’a très traditionnellement reçue Emma. Flaubert la retrace avec une ironie mordante. Les expressions utilisées démythifient les romans d’amour dont Emma s’abreuve : « nacelles au clair de lune, rossignols dans les bosquets, messieurs braves comme des lions, doux comme des agneaux » (p. 87). Cette ironie atteint plusieurs cibles en même temps : le romantisme, dont Flaubert se moque ; l’éducation traditionnelle féminine, dont il montre les dangers ; et Emma elle-même dont il souligne les besoins d’exaltation ainsi que les capacités de révolte.

bovary

« la risée de la classe, puni dès la première heure, « Charbovari ,, est le futur époux de « madame Bovary ».

Le lecteur qui ignore encore tout d'elle la plaint déjà.

Le drame se noue ainsi dès avant la constitution du couple dans un charivari grotesque.

Un réalisme prosaïque La description de la campagne normande, des mœurs paysannes (chap.

Il), des habits signalant l'appartenance sociale par leur plus ou moins grande qualité, du plantureux repas de noces (chap.

IV), l'évocation récurrente des questions d'argent, entourant notamment les mariages (chap.

1 et Ill) relèvent par leur précision et exactitude d'un réalisme volontai­ rement très ordinaire.

CHAPITRES V À VII (pages 80 à 98) RÉSUMÉ Chapitre V : À Tostes, la maison de briques, au bord de la route, est sans charme.

L'intérieur en est vieillot.

Emma s'occupe les premiers temps à le réaménager.

La vie conjugale s'écoule monotone, rythmée par les consultations, à domicile ou dans son cabinet, de Charles.

Lui est heureux comme il ne l'a jamais été : il a une jolie femme, son confort, ses aises.

Elle, s'interroge entre attente et déception : est-ce là le bonheur que lui promettaient ses lectures d'adolescente? Chapitre VI : Au couvent où elle fut élevée, Emma s'est en effet délectée de romans sentimentaux et historiques : tout n'y était qu'amours, serments, sanglots, aventures galantes et échevelées.

Elle en vibrait, allait d'emportements mystiques en rêveries roman­ tiques.

Ses lectures et son « esprit positif ,, finissent toutefois par lui faire trouver la discipline du couvent insupportable.

Son père l'en retire.

RÉSUMÉ ET REPÈRES POUR LA LECTURE 13. »

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