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Pratique de l’enquête coopérative : La recherche « avec » plutôt que « sur » les personnes in Handbook of Action Research (Peter Reason et Hillary Bradbury-Huan)

Publié le 27/11/2013

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Pratique de l'enquête coopérative : La recherche « avec » plutôt que « sur » les personnes Nous présenterons la méthodologie d'Enquête Coopérative décrite par John Heron et Peter Reason dans le chapitre de l'ouvrage Handbook of Action Research dirigé par Peter Reason et Hillary Bradbury-Huan. L'Enquête Coopérative est une méthodologie de recherche qualitative, du champ méthodologique de la Recherche Action. Son principe fondamental est de n'opérer aucune distinction méthodologique et épistémologique entre les chercheurs académiques et les membres de l'organisation faisant l'objet de la recherche. Au contraire, tous les participants sont tour à tour chercheurs et sujets de recherche, sur un strict plan d'égalité. Au besoin, les chercheurs académiques forment les autres membres du groupe de recherche aux méthodologies de recherche. Approche méthodologique Selon Allard-Poesi et Perret (2003), nous pouvons positionner la méthodologie d'enquêtes coopératives dans le champ méthodologique de la Recherche Action. Les enquêtes coopératives font partie des approches coopératives de l'ensemble d'approches « Connaître pour changer ». Changer pour Connaitre Recherche Action Expérimentale, Lewin Science de l'Action, Argyris et al. Recherche Intervention, Hatchuel et Molet, David Connaître pour Changer Approches Psychosociologiques, Beckhard, Bennis Approches Militantes, Fals-Borda et Ra...
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« Présentation de la Pratique de l’enquête coopérative – Marc Klein 2 les questions ou propositions à étudier.

Ce cycle de quatre phases est répété entre 6 et 10 fois.

Ces répétitions améliorent la validité des résultats en équilibrant « les divergences sur plusieurs aspects du sujet de l'enquête, avec la convergence sur des aspects spécifiques, afin qu'il y ait un cadre permettant de saisir à la fois le tout et ses parties » ( Heron & Reason, 2007). Exemples • Un groupe de médecin généralistes enquête sur la pratiques des médecines holistiques (Heron et Reason, 1985; Reason, 1988c) • Un groupe de femmes obèses et post-obèses enquêtent sur la vision stéréotypée que la société porte sur elle et leur difficulté d’obtenir attention du personnel médical (Cox, 1996) Formes d’enquêtes coopératives Certains groupes d’enquêtes coopératives sont convoquées par un ou deux chercheurs initiateurs, familiers avec la méthode, qui choisissent un sujet d'enquête, inviter d'autres personnes qui sont intéressées à se joindre, et d'initier ces cooptés dans les procédures d'enquête.

D'autres sont des groupes d'auto-amorçage, qui prennent connaissance de la méthode à travers la littérature, et engagent dans un processus d'initiation par les pairs.

Deux cultures, apollinienne ou dionysiaque, peuvent exister dans une enquête coopérative.

Ces cultures ne sont cependant jamais exclusives, mais l’une des deux cultures va dominer par rapport à l’autre. Selon Heron et Reason (2007), l'enquête apollinienne a une approche plus rationnelle, linéaire, systématique, contrôlée et explicite du processus itératif entre la réflexion et l'action.

Chaque phase de réflexion est utilisée pour refléter les données de la phase d'action précédente, et pour appliquer cette réflexion à la planification de la phase d'action suivante, en tenant compte de ce que les actions à venir des participants seront divergentes ou différentes et convergentes ou similaire.

L'enquête dionysiaque a une approche plus imagée, expressive, en spirale, diffuse, impromptu et tacite de l'interaction entre donner du sens et de l'action.

Dans chaque phase de réflexion, les membres du groupe partagent des façons imaginatives, improvisées de donner un sens à ce qui s'est passé dans la phase d'action précédente.

Les conséquences de ce partage pour l'action future ne sont pas élaborées par une pré-planification rationnelle.

Elles sont en gestation, elles diffusent à l'extérieur dans le domaine de l'action par la suite comme l'effet avec la levure, et apparaissent comme une réponse créative à la situation.

Deux autres cultures possibles sont également présentes.

L’enquête coopérative peut être à dominante informative ou transformative.

La culture informative mets l’accent sur la connaissance du sujet de recherche, sans forcément chercher à le transformer.

La culture transformative mets l’accent sur la transformation du sujet de recherche.. »

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