Poétique - Aristote - fiche

« Partie IX : Rôle du poète La poésie raconte une action une, l'histoire raconte tous les actes sans souci d'unité.

La poésie raconte le généralalors que l'histoire s'attache au particulier.

Ce général est visible dans la comédie qui donne des noms et relate desactions imaginaires, et cela est parfois même visible dans la tragédie (Anthée d'Agathon).

Le pire, c'est l'histoire àépisodes. L'imitation a pour objet l'action vue comme tout mais aussi les événements qui suscitent crainte et pitié,particulièrement lors des retournements, la plus belle histoire sera donc celles avec des retournements Partie X : Histoires simples et histoires complexes Issues des actions simples et des actions complexes : renversement de fortune sans péripéties ni reconnaissancesvs avec péripéties et/ou reconnaissances : différence entre qqch a lieu à cause/à la suite de cela. Partie XI : Péripétie et Reconnaissance Péripétie = retournement de l'action dans un sens contraire Reconnaissance = retournement qui conduit de l'ignorance à la connaissance, de l'amour à la haine .

La plus bellereconnnaissance est celle qui s'accompagne d'une péripétie.

La reconnaissance entre personnes est mutuelle oubien unilatérale si l'identité de l'autre est manifeste. Evénement pathétique = action qui provoque destruction ou douleur Partie XII : Parties de l'étendue d'une tragédie Prologue, épisode, exode, chant du choeur divisé en parodos et stasimon. Partie XIII : Agencement d'une tragédie Il découle des règles énoncées plus haut (nécessité d'un agencement complexe, événements entraînant la pitié et lacrainte) que le héros tragique est nécessairement un homme ni foncièrement bon ou mauvais et dont les fautes sontplutôt des erreurs que des crimes dûs aux vices.

L'histoire doit être simple, avec un retournement du bonheur versle malheur, comme par exemple dans Oedipe-Roi. Partie XIV : Agencement des actes accomplis La tragédie a pour but de susciter bonheur et crainte ; c'est le plaisir propre à la tragédie. Un événement pathétique qui survient au coeur d'une alliance (et non dans le contexte d'une haine réciproque) està rechercher comme provoquant la pitié.

Cet acte terrible peut être conscient ou inconscient (Médée ou Oedipe),ou bien être conscient jusqu'au moment précis de l'action (Hémon face à Créon dans Antigone).

Le mieux estl'agissement en pleine ignorance. Partie XV : Les quatre buts des caractères Ils doivent être bons, respecter la convenance, la ressemblance, et la cohérence (même si l'objet a un caractèreincohérent).

La résolution des histoires découle de l'histoire elle-même, et il ne doit rien y avoird'invraisemblable/irrationel.

Le poète doit peindre les objets meilleurs qu'ils ne sont (et même la dureté doit êtredépeinte de manière remarquable). Partie XVI : Les espèces de reconnaissance Par les signes distinctifs (le décor ou les signes corporels), c'est le plus étranger à l'art poétique.

Vient ensuitecelles imaginées par le poète (Oreste dans Iphigénie se fait passer pour Oreste).

Puis la reconnaissance amenée parle souvenir (vision d'un objet, par ex).

Enfin, celle issue d'une déduction.

Aristote préfère d'abord celles qui résultentdes actes accomplis eux-mêmes puis celles amenées par la déduction. Partie XVII : Episodes et histoire Les épisodes doivent être le plus courts possibles et se résumer en bref, il faut donner une forme achevée àl’histoire et les acteurs doivent être soit doués soit en transe, c’est-à-dire être malléables ou capables de sortird’eux-mêmes. Partie XVIII : Nœud et résolution Le nœud n’est pas forcément tout entier dans la tragédie.

Quatre parties dans la tragédie : complexe (péripétie etreconnaissance), événement pathétique, des caractères, du spectacle. Le chœur doit être considéré comme un acteur à part entière et s’intègre donc dans l’action.. »