POÉSIES de Viélé-Griffin (résumé)
Publié le 17/09/2015
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POÉSIES de Viélé-Griffin. L’œuvre de Francis Viélé-Griffin (1864-1937), un des représentants les plus marquants du mouvement symboliste français, est dégagée de tout préjugé de chapelle littéraire. L’inspiration y coule abondante, diverse, spontanée. Mais, pour trouver son expression naturelle, Viélé-Griffin dut faire violence aux règles de la prosodie traditionnelle, aux formes durcies des Parnassiens. Il lui fallait libérer le vers, laisser aller la rime « au seul gré du tact poétique ». Dans ses premiers recueils. Cueille d'avril [1886] (qu’il ne fit jamais réimprimer) et Les cygnes (1887), il est encore à la recherche de lui-même, entravé dans le vers parnassien, s’efforçant, et souvent maladroitement, de conquérir sa liberté. Il y parvient avec Les
joies (1889), où pour la première fois il emploie le vers libre, dont il fut, avec Kahn, le plus fervent partisan : la simplicité qu’il recherchait, il l’a trouvée dans les chansons populaires. Il leur emprunte un refrain ou des thèmes qu’il commente en symboliste : ainsi la simple émotion née du chant d’un oiseau devient un hymne à la joie de la terre, le chant animal s’étant fait symbole, « portail de Vie ouvert et spacieux, -Vers les jeunes moissons ». Viélé-Griffin éprouve une joie amoureuse à la contemplation de la nature : les rives de la Touraine l’inspirent surtout : La clarté de la vie (1897) célèbre le printemps calme et lumineux dans cette province, le retour des saisons, l’année « sous sa robe douze fois neuve ».
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