POÈMES de Sidoine Apollinaire

avec Claudien, le principal modèle de Sidoine Apollinaire. Un grand intérêt pour l’histoire des mœurs s’attache à la poésie dédiée à la ville de Narbonne, dans laquelle le poète fait, plutôt que l’éloge de la ville, celui de deux de ses citoyens. En dehors de ces poésies, certains vers insérés dans la correspondance de l’auteur méritent aussi quelque considération, par exemple l’épitaphe pour son ami Claudien [Mamertus Claudianus] et le poème pour Abraham, fondateur du couvent de Saint-Cirgues, près de Clermont.

POÈMES de Sidoine Apollinaire

Recueil d’œuvres poétiques de l’écrivain gallo-romain Sidoine Apollinaire (Caius Modestus Apollinaris Sidonius), né à Lyon en 430, évêque d’Arverna (Clermont-Ferrand) à partir de 472, mort vers 487. Ce recueil comprend 24 poésies de longueurs, de mètres et de contenus divers, composées presque toutes avant l’élévation de l’auteur au siège épiscopal ; Sidoine Apollinaire considère, en effet, dans ses Lettres, qu’il n’est pas de la dignité d’un évêque de composer des vers. Ces poésies peuvent se répartir en deux groupes, dont le premier comprend de longs morceaux de circonstances, comme les panégyriques en l’honneur d’Avitus, de Majorien, d’Anthémius ; dans ces panégyriques, la mythologie et l’allégorie prédominent et servent à l’élaboration de louanges hyperboliques. Parmi les poésies mineures,