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PLATON : CRITON (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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XV. Maintenant, si Socrate s'enfuit, et trouve refuge dans quelques villes de Grèce, il serait vu d'un œil mauvais puisqu'en effet,ces villes ayant leurs propres lois, une personne réputée comme tentant de détruire les lois et considérée comme une pure menacedans une cité fondé sur de bonnes lois. Dans ce cas, Socrate éviterait-il les cités ayant de bonnes lois, et ainsi mener une vie onne peut plus morne ? Socrate ayant prôné la vertu et la justice durant toute sa vie ne serait que plus ridicule s'il commettait cetacte injuste de la fuite. Si Socrate décide de partir encore plus loin, dans les pays barbares, son devenir sera celui d'être unvulgaire esclave vivant aux dépends des autres, et alors tout ce qu'il a créé et avancé au cours de sa vie finirait anéanti, entachépat le non-sens ! On s'éloigne alors de plus en plus de la vie bonne.XVI. Il convient donc à Socrate d'être raisonnable et de se laisser mener par la justice. D'un côté, se laisser mourir, en suivant laloi, peut être considéré comme une injustice des hommes mais la fuite elle comme un mal en réponse à un mal qu'il affligerait à sapatrie et aux lois, en qui il doit normalement soumission.XVII. Le choix de Socrate est ainsi tracé, il préfère mourir pour accomplir l'œuvre de sa vie, finir de manière honorable. Critonessuie donc à sa question première un refus.

PLATON : CRITON

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« jusqu'à la fin de l'œuvre).

Il part du principe que le fait de désobéir à la loi est en quelques sortes une tentative pour la détruire.

Eneffet, à quoi servirait une loi si un simple particulier peut se permettre de ne pas l'appliquer ou même de la détourner ? XII.

Le jugement qui a été rendu par la cité contre Socrate, qu'il soit juste ou injuste, on ne doit pas pouvoir en déroger, car cela serait contre la loi, et donc injuste.

Essayer de détruire des lois conduit directement à essayer de détruire un Etat ; or Socrate estné, et a toujours vécu à Athènes, n'ayant jamais voyagé.

Il doit pour ainsi dire tout à Athènes.

Cette cité est donc considéréecomme maître de Socrate et il doit en être assujetti.

Donc si la cité juge juste le fait de lui ôter la vie, rien ne peut justifier uneaction qui viserait à se détourner de cette décision.

En effet, Criton et Socrate sont en accord sur un point : « les lois disent lavérité ». XIII.

Socrate ne s'est jamais plaint des lois d'Athènes durant sa vie.

Les hommes qui se plaignent de ces lois ont le droit de partir, soit dans une colonie soit dans une autre ville, cependant, s'ils restent à Athènes, ils doivent se plier aux exigencesqu'impose la loi.

De ce fait, rien ne peut être imputé aux lois athéniennes venant de Socrate ou tout autre athénien. XIV.

Pour cette raison, il est impossible à Socrate de concevoir quelques injustices qu'il soit envers sa cité, son Etat.

Les lois athéniennes et la cité elle-même a toujours plu à Socrate sinon pourquoi n'aurait-il jamais cherché à connaître les lois des autrescités ; a fait des enfants dans cette ville ? Le paradoxe serait amené à son paroxysme quand on sait que Socrate lors de sonprocès a préféré mourir que s'exiler, et que maintenant, peu après, il décide de s'exiler, cela serait une réaction amorale. XV.

Maintenant, si Socrate s'enfuit, et trouve refuge dans quelques villes de Grèce, il serait vu d'un œil mauvais puisqu'en effet, ces villes ayant leurs propres lois, une personne réputée comme tentant de détruire les lois et considérée comme une pure menacedans une cité fondé sur de bonnes lois.

Dans ce cas, Socrate éviterait-il les cités ayant de bonnes lois, et ainsi mener une vie onne peut plus morne ? Socrate ayant prôné la vertu et la justice durant toute sa vie ne serait que plus ridicule s'il commettait cetacte injuste de la fuite.

Si Socrate décide de partir encore plus loin, dans les pays barbares, son devenir sera celui d'être unvulgaire esclave vivant aux dépends des autres, et alors tout ce qu'il a créé et avancé au cours de sa vie finirait anéanti, entachépat le non-sens ! On s'éloigne alors de plus en plus de la vie bonne. XVI.

Il convient donc à Socrate d'être raisonnable et de se laisser mener par la justice.

D'un côté, se laisser mourir, en suivant la loi, peut être considéré comme une injustice des hommes mais la fuite elle comme un mal en réponse à un mal qu'il affligerait à sapatrie et aux lois, en qui il doit normalement soumission. XVII.

Le choix de Socrate est ainsi tracé, il préfère mourir pour accomplir l'œuvre de sa vie, finir de manière honorable.

Criton essuie donc à sa question première un refus.. »

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