Platon : Apologie de Socrate (Lecture méthodique)

« qui visent la persuasion – repère persuader/ convaincre, puis distinction entre argumentation et démonstration ; illustration ducaractère péjoratif de la persuasion dès les premiers mots du texte) : [inventaire non exhaustif] - « faits » : page 87, 17d « c'est un fait » ; page 90, 20c « c'est un fait », « dis-nous donc ce qui en est » - « vérité » : page 86, 17b « celui qui dit la vérité », « c'est la vérité, toute la vérité » ; page 87, 18a « la vertu de l'orateur est de dire la vérité », page 91, 20d « ce que je vais vous dire c'est toute la vérité », « quelqu'un que vous estimez digne de foi ». Page 96 24a « Voilà, Athéniens, toute le vérité ; et je vous la dis sans rien cacher ni peu ni prou, sans rien dissimuler non plus. Pourtant je sais assez bien que c'est en disant la vérité que je me fais des ennemis , preuve que j'ai raison, que là réside la calomnie dont je suis victime et que les causes en sont celles là ». Au contraire les griefs imputés à Socrate sont taxés de « rumeur », de « mensonge » (page 91, 20e), de « calomnie » (19a, page 88, 4 fois, + page 91, 20e, page 92, 21b, page 95 23a, page 96 24a 3 fois), ils n'ont « rien de vrai (ou presque) » (17a, 17b, 18b), ils ne sont pas exempts d'inimitié (page 92 21d-e, page 94 22e, page 96 23e)…. »