Pierre de RONSARD : Les Amours
Publié le 24/09/2012
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D'abord accueilli avec froideur, Ronsard par vie nt entre
1550 etl55 8 à s'im
poser.
Il es t
r econnu à l'unanimité par ses compagnons de la
Pl éia de comme le "prin ce des poètes " ;
ses recueils cir culent
à la Cour et so nt ré édités facilement, bien qu'ils ro mpent
ave c les grands prin
c ipes de
la poés ie de l'époque.
Dix ans après ses débuts, Ronsar d n 'hési tera
pas à proclame r lui même sa royauté lill érair e.
Le livre
L'éternel féminin
E
n avri l 1545 , lors d' une fête à Bloi s, Ron sard rencontre
Ca ssa ndre Salviati , fille d'
un banqui er italien.
En 1555 , il
s'é prend d'une mode ste paysanne , M arie Dupin.
Les Sonnets
p our Hélène,
fille d'ho nne ur de Catherine de Médicis , parais
se nt en 1578 .
Trois femmes qu'
il chante avec fougue et ten
dresse , en criant ou en murmurant , mai s presque toujours dan s
la douleur.
Des éc lats affectifs pour Cassandre
il passe à un
amour plus mélancolique pour Hélène .
Après l
'emballement de
so n jeun e âge,
il attein t l'amour plato niqu e.
La réflexion va lui
p
ermettr e d' exp liqu er sa doul eur et par là même de l'ame
nui ser, de la tar i r.
Jeune, il c herc he la passion , aussi déc hirante
so it-elle; à cinqu ant e a ns,
il a spire à l 'effleurement et à la dou
ce ur.
Ce platonisme l
'amèn e à idéa liser, à éterni ser la femme
qu 'il aime et à essaye r de co mpr endr e J'é
nig me de l 'amour.
Car plu s que Cassan dre, Marie , H élè ne ou Sinope , c' est
l'amo ur qu' il chante et dont il essaye de percer le my stère.
E
lles ne so nt plu s ces femme s aux gorges d'ivoire , a ux lè vres
carminées ou aux rega
rds cé ruléen s, elles sont l'ét ernel fémi
nin .
Le bouillonnement de la langue
C
omme les autr es poètes de la Pl éiad e, Ronsard veut enri
c hir la lan gue française.
Il use de vieux mots, en emprunte
aux dialect es provinciaux , ou en forme de nouveaux à l'aide de
s u ffixes courants .
Il obéit au ss i à de ux tendance s de son temp s :
la multipli
cation de s adverb es en "m ent " et celle des verbes
composés avec des prépositions .
Inconte stablement , pour
Ron sard, le lyrisme est la la n g ue de l'amour par excellence , ·
d'où les so ucis de richesse , de mouv em ent , de musiqu e qu ' il
manif es te dans sa poésie.
Il n'h és ite pas à e mployer des mots
fami
liers et de s mot s nobl es, des expres sions rares et des
termes populair es pour recrée r le se ntim ent d'une vie bouillon
nant
e.
Il refu se tout ce qui est arr êté, figé.
Il se réfère au grec et
a u latin pour la mythologie ou l es nom s propre s (Laomédon ,
Pandor e, Ix ion , etc.) , o u à 1 'italien pour les construction s fami
lières de ce tte langue.
Pour R onsar d, m éta phor es, allégories,
comparaisons so
nt des figur es sans les qu e lles la poé sie est nue..
»
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