philosophie "Le goût du bonheur" de Vanier
Publié le 28/02/2022
Extrait du document
«
Fiche de lecture : « Le goût du bonheur » de Jean VANIER.
« Le goût du bonheur » est un livre écrit par Jean VANIER et publié en 2000.
Dans son
livre l'auteur nous amène à nous questionner sur le thème du bonheur, particulièrement
sur ce qui le fait naître en nous et comment y parvenir.
Il nous propose également de
revoir d'un œil neuf les propos de la morale d'Aristote, grand philosophe ayant inspiré
l'auteur depuis sa jeunesse.
L'auteur décompose ainsi ce thème et retourne jusqu'à ça
source et nous expose les voies pour y accéder.
Pour cela, il s'appuie sur les propos du
grand philosophe Aristote pour essayer répondre à la question : qu'est-ce que le goût
bonheur ? Il se sert également de ses expériences sociales et humanitaires, comme son
implication dans l'Arche pour exposer différentes sources permettant de nous orienter sur
la voie du bonheur.
L'auteur nous expose en premier lieu le fondement de la morale aristotélicienne : il s'agit
du principe selon lequel, chaque être vivant, que ce soit les végétaux, les animaux et les
êtres humains agissent pour un bien, dans le but de l'obtenir.
Cet élan dans la vie de l'être
est qualifié de désir.
Tout être a ainsi soif de désirs et indirectement, ces désirs nous
permettent de progresser et d'avancer dans notre vie et on se rend compte qu'un désir et
le résultat d'un désir accomplie et inversement, un désir est une motivation pour accomplir
un autre désir.
Les désirs ont donc un ordre hiérarchique bien précis permettant d'aller
plus loin dans la recherche du bonheur qui lui se suffit à soi-même.
Cependant, cette soif
de désir empêche les gens de réfléchir sur leur but final, leur but ultime, le but qui leur
permettrai d'atteindre le bonheur.
Ils pensent que ces désirs sont le bonheur alors que ce
sont seulement des étapes de leur vie pour y accéder et finalement quand on leur pose la
question « que désirez-vous vraiment ? », ils ne savent pas car il n'ont pas pris le temps
de réfléchir à leur but ultime.
Les désirs peuvent être donc parfois source de dispersion.
C'est ainsi le but de la morale qui leur permet d'organiser leur chemin vers le bonheur et
d'identifier ce qui les comble vraiment.
Quel est ainsi la forme ce bonheur ? Matériel,
immatériel ? Certains penseront qu'il s'agit d'un objet, de vacances ou de fêtes, mais estce que cela nous comblerait pendant assez longtemps ? D'autres penseront que le
bonheur réside dans notre esprit, comme la sagesse, un état spirituel accomplie en nous.
Un accomplissement n'est cependant pas forcément source du bonheur, par exemple
l'honneur que quelqu'un reçoit après de longues recherches ou un long combat n'est pas
le véritable bonheur car être honorer dépend d'autres personnes, or le bonheur est
quelque chose de personnel.
L'auteur poursuit ensuite avec les notions commandant le
bonheur : le logos qui est la source de la raison qui dirige un être humain et permet de le
faire évoluer, penser et agir.
En deuxième point il y a la vertu qui permet à l'homme de
bien agir, de penser dans le droit chemin et de s'élever pour être humain.
Il y a également
l'activité permettant de comprendre que le bonheur est une activité vitale qui procure à
l'homme la joie recherchée.
Mais cette activité, avec l'évolution de la société doit être de
plus en plus exaltante pour ne pas que l'Homme tombe dans d'autres activités trompeuse
à l'accès du bonheur.
L'activité vitale se décline encore en deux notions qui sont « Bios »
et « zôê », deux manière de signifier la vie : Bios est le fait d'exister et d'être vivant dans
les différents états et zôê est le fait que l'on peut croire et penser à la vie (dimension
spirituelle)..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Devoir de philosophie sur la question : La recherche du bonheur est-elle un idéal égoïste ?
- Philosophie et réussite financière - Richesse et Bonheur - Vie réussie et réussite matérielle
- L'éthique: LA PHILOSOPHIE DU BONHEUR
- DISSERTATION PHILOSOPHIE: Le bonheur est-il un idéal égoiste ?
- Le bonheur rend-il la philosophie inutile ?