PHÉNOMÉNOLOGIE DE L’EXPÉRIENCE ESTHÉTIQUE, Mikel Dufrenne
Publié le 29/09/2018
Extrait du document
Dufrenne se propose, dans cet ouvrage, d’appliquer la méthode phénoménologique à l’expérience esthétique. Faut-il partir de la perception, ou bien de l’objet défini par l’œuvre d’art perçue pour elle-même? La question que pose ici l’auteur n’est pas «Qu’est-ce qu’une œuvre d’art?» mais: «Comment surgit l’objet esthétique?» Cet objet existe-t-il en dehors de l’expérience du sujet qui le perçoit, ou n’est-il que le produit de mon imagination, une construction purement intellectuelle ? Située à la limite de ma perception, la musique n’est pas un être imaginaire. L’objet esthétique est un objet perçu, de sorte que sa plénitude demeure inaccessible. Il y a cependant un être ainsi
qu’une vérité de l’objet esthétique. Le sensible y est exalté au point qu’il ne vaut que par la façon dont il est présenté.
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- L'expérience esthétique change-t-elle la conscience que nous avons de la réalité ?
- L'expérience esthétique
- Beaucoup de lecteurs pensent que le compte rendu d'une oeuvre par un critique suffit à en donner la connaissance. Or, Alain a écrit dans ses Propos sur l'esthétique, en 1949 : « Ce que dit l'oeuvre, nul résumé, nulle imitation, nulle amplification ne peut le dire... » Vous examinerez ces deux points de vue opposés, en appuyant votre réflexion sur des exemples précis, empruntés à votre expérience et à vos lectures.
- Paul Valéry écrit dans le Préambule pour le Catalogue