PHÈDRE, ou De la beauté, Platon
Publié le 28/09/2018
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Le Phèdre touche à deux questions: l’amour et la rhétorique, dont la parenté peut ne pas sembler évidente, mais dont l’union est peut-être justement au centre du platonisme. Socrate et Phèdre s’entretiennent à l’ombre d’un platane, sur les bords de l’Ilissos ; de tous les dialogues de Platon, le Phèdre est le seul dont le cadre soit précisément décrit, et l’un des rares où un personnage (Phèdre) reçoit une véritable caractérisation psychologique.
Le point de départ du dialogue est un discours du rhéteur Lysias, auquel le jeune Phèdre voue une admiration démesurée. A ce discours, Socrate oppose une plaidoirie sur le même thème, à savoir: vaut-il mieux accorder ses faveurs à celui dont on est aimé, ou à celui qui ne vous aime pas ? (Le Phèdre doit évidemment être replacé dans le contexte culturel grec, où l’homosexualité tenait un rôle particulier.) Puisque dans son
discours Lysias choisissait (paradoxalement) la seconde réponse, Socrate, lui, va défendre la première.
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