PETITES œUVRES MORALES de Leopardi
Publié le 29/08/2015
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PETITES ŒUVRES MORALES de Leopardi. Dialogues et autres petites œuvres en prose de l’écrivain italien Giacomo Leopardi (1798-1837). Les trois premières en date parurent dans « Anthologie « en janvier 1826 ; en juin 1827, fut édité à Milan un volume qui en comptait une vingtaine, et qui peut être considéré comme étant la première édition - quoique incomplète -des Petites œuvres morales. Celles-ci, qui se composent pour la plupart de dialogues très soignés quant au style, sont inspirées par un dégoût marqué pour la civilisation contemporaine, et témoignent d’un sentiment de méfiance pour toute espèce de philosophie optimiste et même pour l’antiquité mythique. Certaines de ces positions avaient déjà été exprimées par Léopardi, par exemple, dans son Essai sur les erreurs populaires chez les anciens [Saggio sopra gli errori popolari degli antichi]. A propos de cette œuvre, Leopardi disait avoir voulu faire « de la poésie en prose « ; en d’autres occasions, il déclarait que ces œuvres mineures étaient de « la philosophie, quoiqu’écrite avec une apparente légèreté. « On trouve un peu de tout dans ces écrits : un lyrisme profus, la représentation d’états d’âme, des récits fabuleux à thèses mythologiques, etc. Les thèmes du temps et de l’espace, de l’origine du monde et de l’amour, du plaisir, de la douleur et de l’ennui, sont en quelque sorte « traduits « en termes de portée universelle dans L'Histoire du genre humain [Storia del genere umano], et le Cantique du coq sauvage [El cantido del gallo silvestre].
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