PÈRE HUMILIÉ (Le) de Paul Claudel (résumé complet)

PÈRE HUMILIÉ (Le). Drame en quatre actes de Paul Claudel (1868-1955), écrit en 1918 et publié en 1920. Cette œuvre est tout entière dominée par les deux thèmes essentiels de la pensée claudélienne : la finalité de l'homme et la lutte des ténèbres et de la Lumière. Vers 1870, dans les jardins du prince Wronsky, àRome. on donne, de nuit, un bal costumé. Parmi l’assistance, un faux jardinier attire l’attention par les feux brillants que jette sa bague dans la nuit : le travesti est Orian, dont le nom parie assez : il montre l’Orient, le symbole de la lumière qui se lève. Orlan explique que la bague est un bijou de famille : c’est la « pierre qui voit clair « et la main qui la porte voit dans l’obscurité. Le joyau merveilleux symbolise le destin et la finalité d’Orian, porteur de lumière (« Ah, rien que de vivre et de voir et d’avoir les yeux ouverts et d’être vivant et de voir le soleil, est beau ! «). Orian, pendant la fête, souhaiterait de parler à la tille de l’ambassadeur de France, Pensée de Coufontaine, en faveur d'Orso, son frère, qui aime la jeune tille. Or voici que Pensée de Coufontaine. d’elle-même, s’approche d’Orian : ses yeux sont beaux, mais opaques, et ne laissent point passer la lumière. Orian pourra-t-il répondre au vœu de Pensée, qui le supplie de l’aider à ouvrir ses yeux à la lumière ? Orian entend se séparer de la jeune tille en la mariant avec Orso.

Complétant L'Otage* et Le Pain dur*, ce drame en quatre actes achève la trilogie consacrée  

par Clau­ del à la destinée moderne du chrisùanisme. Malgré les progrès du matérialisme  

dépeints dans les pièces pré­ cédentes, les nouvelles généraùons vont redécouvrir la 

spiritualité : telle est la significaùon revêtue par la des­ ùnée de Pensée de Coufontaine,  

fille de Sichel et du comte Louis de Coufontaine, petite-fille de Turelure.

Complétant L'Otage* et Le Pain dur*, ce drame en quatre actes achève la trilogie consacrée  

par Clau­ del à la destinée moderne du chrisùanisme. Malgré les progrès du matérialisme  

dépeints dans les pièces pré­ cédentes, les nouvelles généraùons vont redécouvrir la 

spiritualité : telle est la significaùon revêtue par la des­ ùnée de Pensée de Coufontaine,  

fille de Sichel et du comte Louis de Coufontaine, petite-fille de Turelure.