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Pensées 1670 Blaise Pascal (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 24/10/2018

Extrait du document

pascal

- les philosophies et les religions sont impuissantes à calmer cette inquiétude. Seule l'histoire sainte de la religion chrétienne peut rendre compte de la dualité humaine.

 

- la foi chrétienne enseigne que l'ordre de la charité et de la grâce constitue une réponse à la corruption de notre nature. Les rites et les prières de la religion chrétienne apprennent à entrer dans cet ordre rédempteur.

 

On a pu également repérer deux grandes parties : misère de Lhomme sans Dieu; bonheur de l'homme avec Dieu.

 

Passages-clés : l'imagination, maîtresse d'erreur et de fausseté (78); le cœur et la raison (142, 680), l'homme est un roseau pensant (231), le divertissement (168), Linfini et le néant (230), le moi est haïssable (494), le pari (680).

 

THÈMES DOMINANTS

 

• La condition humaine est le thème moteur de l'œuvre. Pascal s'interroge sur la nature de l'homme et le sens de sa présence sur terre. Dans cette quête initiatique de la vérité, il dénonce l'absurdité de l'homme sans Dieu. Ce thème a donc une dimension métaphysique et poétique.

COMPOSITION DE L'ŒUVRE

 

L'œuvre est éditée à partir des papiers retrouvés dans la chambre de Pascal, qui notait ses réflexions à mesure qu’elles lui venaient, d'où leur épar-pillement. La structure des Pensées pose problème, car on n’a aucune indications sur les intentions de l'auteur. (Les références données ici se rapportent à l’édition Philippe Sellier, Mercure de France, 1976.)

 

On peut cependant dégager quatre mouvements :

 

- l'homme jeté dans un monde inconnu n'a pas l’idée de chercher qui il est et ce qu’il doit faire. Pour Pascal, il est urgent de l’intéresser à ce problème.

 

- l'homme est le résultat de plusieurs principes contradictoires : sentiment et raison, âme et corps, misere et grandeur. Cette situation produit en lui une grande angoisse, dont il s'échappe par le divertissement.

pascal

« -les philosophies et les religions sont impuissantes à calmer cette inquié­ tude.

Seule l'histoire sainte de la religion chrétienne peut rendre compte de la dualité humaine.

-la foi chrétienne enseigne que l'ordre de la charité et de la grâce consti­ tue une réponse à la corruption de notre nature.

Les rites et les prières de la religion chrétienne apprennent à entrer dans cet ordre rédempteur.

On a pu également repérer deux grandes parties : misère de l'homme sans Dieu, bonheur de l'homme avec Dieu.

Passages-clés :l'imagination, maîtresse d'erreur ct de fausseté (78), le cœur et la raison (142, 680), l'homme est un roseau pensant (231), le divertissement (168), l'infini et le néant (230), le moi est haïssable (494), le pari (680).

THÈMES DOMINANTS • La condition humaine est le thème moteur de l'œuvre.

Pascal s'interroge sur la nature de l'homme et le sens de sa présence sur terre.

Dans cette quête initiatique de la vérité, il dénonce l'absurdité de l'homme sans Dieu.

Ce thème a donc une dimension métaphysique et poétique.

• Le pari est un thème central.

S'il existe de nombreuses preuves de l'exis­ tence de Dieu, aucune ne peut suffire à faire naître dans l'homme la foi en Dieu, car la foi dépend du cœur.

À ceux qui ne sont pas encore touchés par la grâce, Pascal propose un pari : croire en Dieu, miser sa vie limitée sur terre dans l'espoir de gagner la vie éternelle outre-tombe.

De la part de l'homme, ce pari implique une adhésion quasi romantique au principe divin.

Ce thème se traduit sur le plan stylistique par un lyrisme appuyé : il a donc aussi une fonction poétique.

• Le divertissement est une échappatoire : solitaire dans un monde étran­ ger, l'homme est incapable d'affronter la vérité de sa propre condition, marquée par la souffrance et la mort.

Ce thème a donc une fonction néga­ tive et didactique.

Utilisé comme un contre-exemple dans le chemin du bonheur qui mène vers Dieu, il permet à Pascal de faire un bilan de la nature humaine, d'en exposer les faiblesse et les égarements.

Il ouvre la voie aux développements didactiques.

STYLE • Un style lyrique - des phrases courtes et exaltées : Cela est admirable:.

Oui, il faut gager.

Mais je gage pwt-être trop.

(680) -des phrases longues et rythmées : Et ailtsi, quand on est forcé à Jouer, il faut renoncer à la raison pour garder la vie plutôt que de la hasarder pour le gain in {l'ni aussi prêt à arriver que la perte du néant.

( 680) -des images fortes :Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie.

• Un style didactique -des raccourcis saisissants : Et ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste.

(135). »

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