PEINTRE DE SALTZBOURG (Le) de Charles Nodier (résumé)

PEINTRE DE SALTZBOURG (Le) ou Journal des émotions d’un coeur souffrant. Cette nouvelle, publiée en 1803 avec, à sa suite, les Méditations du cloître, est une œuvre de jeunesse de Charles Nodier (1780-1844) qui l'écrivit a vingt ans. C’est, avec tous les accessoires du bric-à-bras romantique encore tout frais a cette épociue, un récit naïf à la fois et maniéré, où l' enthousiasme de la tête va de pair avec l’inexpérience du cœur pour déplorer la trahison d’une jeune femme nommée Eulalie. Mais le vrai mérite du Peintre de Saltzbourg, c’est qu’il marque une étape intéressante dans l’histoire de notre sensibilité littéraire. Charles Nodier, en effet, nous avoue que son œuvre toute n’est qu'un « pastiche « de Werther (v. les Souffrances du jeune Werther), et qu’elle fut particulièrement inspirée par la lecture du « Chant des Schwartzbourg, l’un des poèmes des Dernières aventures du jeune d'Olban (1777) de Kamond de Carbonnières, qui comptent elles-mêmes parmi les plus notables « contre-épreuves « du roman de Goethe.