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Peau noire, masques blancs de Frantz Fanon (fiche)

Publié le 18/08/2012

Extrait du document

Pour la première interrogation. Il semblerait que le tableau n’est pas totalement changé entre 1950 et 2008. Le racisme et la discrimination raciale s’inscrivent dans un héritage du colonialisme et de l’esclavage. Par conséquent ils contribuent à un certain complexe d’infériorité du noir vis-à-vis du blanc : l’autre héritage du colonialisme. Encore aujourd’hui, beaucoup d’africains se font passer pour des antillais, comme si le fait d’être antillais était moins honteux que d’être noir africain, et que cela rapprochait plus du blanc et de la blancheur. Evidemment il s’agit de cas particuliers non d’une généralité comme il y’en a 10 000. Par ailleurs, on peut analyser une autre voie : le complexe du noir à la réussite. Aujourd’hui en France, cela reste un événement une noire ministre d’Etat, ou un écrivain noir débattant au milieu d’intellectuels blancs. Et souvent ce sont les noirs qui entretiennent le caractère événementiel de la réussite d’un noir : exemple de BARACK OBAMA qui a été acclamé par tous les peuples noirs. Les auteurs de la négritude ont revisité l’histoire pour démontrer au monde entier que le noir avait une identité, et que sa destinée n’était pas de se soumettre au blanc, qu’il était capable d’ascension tout comme le blanc, son égal. Par conséquent la réussite du noir est aussi naturelle que celle d’un blanc. Il serait temps d’en prendre conscience et de le revendiquer.

« révélatrice d un mythe profondément ancré dans son subconscient.

On se pose dès lors la question de savoir quel est ce mythe cette histoire ? pour nous l'homme noirn'est pas tributaire de d'un passé et si c'est le cas, il doit opérer une catharsis collective dans le but de rejeter complètement tout ce qu'il aura intériorisé commereprésentation de la supériorité blanche.

Le nègre est victime de sa phobie, pathologie qu'il convient qu'il convient d'essorer.

Le noir vit permanemment avec la peurd'être rejeté par le blanc. Dans cette situation son désir le plus profond est celui de la reconnaissance.

Il veut se faire reconnaitre par les autres et par lui-même.

Chaque fois qu'il se trouve encontact avec un autre il est question de valeur et de mérite.

L'antillais n'a pas de valeurs propre, il est toujours tributaire de l'apparition de l'autre et c'est ce dernier quil'affirme dans son besoin de valorisation. Toute action de l'Antillais passe par le désir de paraître et ceci traduit un sentiment d'infériorité qui domine chez ce dernier.

Cette ligne de conduite marquée par lesentiment d'infériorité est caractéristique de la structure sociale antillaise.

«s'il ya un vice, il ne réside pas dans l'âme de l'individu, mais dans celle du milieu.

» Lenègre essaie de protester contre l'infériorité qu'il ressent historiquement.

Normalement selon une époque le Noir est un esclave.

Il voudrait cependant échapper à sanoirceur.

En définitive sur le plan symbolique « qu'est ce donc être Noir ? est-ce être de cette couleur ? »Enfermé le Noir s'aperçoit que son intention ne peut lesauver.

Son apparaître mine et infirme toutes ses actions ; et il ne lui reste plus qu'une solution : « donner les preuves de sa blancheurs aux autres et surtout à lui-même.

»Finalement c'est parce qu'il appartient à une race « inférieure » qu'il veut ressembler à la race « supérieure ».

C'est ce que Hegel révèle dans son analyse de larelation entre le moi et autrui « la conscience de soi est en soi et pour soi quand et parce qu'elle est en soi et pour soi pour une autre conscience de soi ; c'est-à-direqu'elle n'est qu'entend qu'être reconnu » L'homme n'est humain que dans la mesure où il veut s'imposer à un autre homme afin de se faire reconnaitre par lui ; ce qui signifie que le sens de la vie de l'hommese condense dans l'autre.

Mais cette dialectique hégélienne a à la base une réciprocité absolue qu'il faut mettre en évidence : dépasser mon être là immédiat pourréaliser l'être de l'autre.

Ce mouvement se doit d'être effectué à double sens pour que l'autre reste pas enfermé sur lui-même et sente que son être lui est enlevé.

Il s'agitdonc d'une opération bilatérale entre le « je » et l' « autre » .L'autre tout comme nous attend notre reconnaissance pour s'épanouir dans la connaissance de soiuniverselle.

Chaque conscience du moi recherche l'absoluté et veut être reconnue. La première urgence de celui qui après avoir réfléchit veut agir pour changer cette situation est d'emmener l'homme à agir dans le respect des valeurs fondamentalestelles que l'égalité, la conscience de soi, la reconnaissance de l'autre, la liberté, valeurs qui font un monde humain. COMMENTAIRE Toute notre œuvre décrit un fait social, culturel, à savoir le problème de la négritude.

Ce complexe existe depuis des siècles, nous l'avons trouvé, il nous a étéinculqué et nous l'avons intériorisé.

Lorsque Frantz Fanon écrit « s'il y' a un vice il ne réside pas dans l'âme de l'individu mais dans l'âme du milieu » c'est pourmontrer que ce malaise en présence du blanc n'est pas inné mais s'acquiert dans la vie en société et par apprentissage. Mais il ajoute que personne n'est prisonnier de son passé car l'individu n'est pas définit par son histoire ou sa culture.

Il est principalement un ensemble de possibilité ;je suis mon propre fondement.

Peau noire masques blancs est un classique de la littérature négro-africaine, celle qui s'efforce à définir l'identité noire et de luttercontre le colonialisme, l'esclavage, toute forme d'inhumanité et de soumission d'un homme à un autre.

D'une analyse perspicace et pénétrante, l'auteur dénonce avechumour le désir du noir de se blanchir, et d'adopter un masque blanc.

Il y peint son portrait, victime de préjugés de race et de complexes d'infériorité, qu'il aintériorisés depuis des siècles.

A travers la lecture de cet ouvrage, nous nous sommes interrogés sur deux questions : Est ce un ouvrage d'actualité ? Par conséquent,le complexe d'infériorité que décrit l'auteur du noir des années 1950 est-il le même que celui du noir des années 2000 ? La deuxième interrogation est la suivante :faisons-nous partie de ces peaux noires aux masques blancs ? Pour la première interrogation.

Il semblerait que le tableau n'est pas totalement changé entre 1950 et 2008.

Le racisme et la discrimination raciale s'inscrivent dansun héritage du colonialisme et de l'esclavage.

Par conséquent ils contribuent à un certain complexe d'infériorité du noir vis-à-vis du blanc : l'autre héritage ducolonialisme.

Encore aujourd'hui, beaucoup d'africains se font passer pour des antillais, comme si le fait d'être antillais était moins honteux que d'être noir africain, etque cela rapprochait plus du blanc et de la blancheur.

Evidemment il s'agit de cas particuliers non d'une généralité comme il y'en a 10 000.

Par ailleurs, on peutanalyser une autre voie : le complexe du noir à la réussite.

Aujourd'hui en France, cela reste un événement une noire ministre d'Etat, ou un écrivain noir débattant aumilieu d'intellectuels blancs.

Et souvent ce sont les noirs qui entretiennent le caractère événementiel de la réussite d'un noir : exemple de BARACK OBAMA qui aété acclamé par tous les peuples noirs.

Les auteurs de la négritude ont revisité l'histoire pour démontrer au monde entier que le noir avait une identité, et que sadestinée n'était pas de se soumettre au blanc, qu'il était capable d'ascension tout comme le blanc, son égal.

Par conséquent la réussite du noir est aussi naturelle quecelle d'un blanc.

Il serait temps d'en prendre conscience et de le revendiquer.En outre, un des intérêts de cet ouvrage et de tenter le noir à s'identifier au livre et à se demander s'il fait partie de ces peaux noires aux masques blancs.

De mêmequ'un blanc serait tenté de s'interroger s'il ne fait pas partie de ces blancs qui perpétuent la tradition du « bon noir » Conclusion « La révolution sociale ne peut tirer sa poésie du passé ; mais seulement du futur.

» Fanon s'inspire de cette citation de K Marx pour montrer qu'il n'est pas question-au regard du passé - de prendre position, mais d'abandonner toute attitude qui n'a rien de bénéfique ; de se sentir solidaire de tout acte qui va contre l'asservissementde l'homme Noir ou blanc, nous sommes invités à quitter le passé, à nous désaliéner pour se reconnaitre réciproquement homme.

Nous ne dépendons pas du passémais du présent.

Acceptons de mourir pour le présent et pour l'avenir..» Le passé nous informe et nos choix successifs le valorisent ou le condamnent.

Personne n'a ledroit de rechercher sa supériorité ou son infériorité à une autre race.

Rien n'accorde au Noir le droit de piétiner la fierté du Blanc ; rien ne lui accorde le droit d'exigerréparation du passé ; rien ne lui donne le droit de crier sa haine au blanc.

Nou n'avons qu'un seul devoir, celui ne pas nier notre liberté au travers de nos choix.Personne n'est prisonnier de l'histoire, « je suis mon propre fondement ». L'homme devrait dépasser les données historiques pour introduire sa liberté.

Le malheur du Noir est d'avoir été esclavagisé, celui du Blanc est d'avoir tué l'Hommequelque part.

Ce n'est donc pas la peine de se cantonner dans une réparation rétroactive.

Un seul souhait : Que cesse à jamais l'asservissement de l'homme parl'homme.

Que l'on découvre uniquement l'homme où qu'il se trouve.

« Le nègre n'est pas.

Pas plus que le Blanc » et on pourrait conclure, seul l'Homme est.

Endéfinitive Fanon prône l'ouverture de toute conscience, et l'usage de la liberté pour construire un monde humain idéal.. »

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