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PAYSANS (les) d'H. de Balzac

Publié le 12/03/2019

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PAYSANS (les), roman d'H. de Balzac ( 1844 ; une seconde partie ne paraîtra que posthume, arrangée par Mme Hanska). Avec le Médecin de campagne et le Curé de village, il illustre les Scènes de la vie de campagne. Le sujet du livre est la lutte entre le général de Montcomet, grand propriétaire terrien, et les paysans de sa commune qui n'acceptent pas de lui voir mettre en cause leurs anciennes « franchises ». Mais, manipulés par des hommes d'affaires sans scrupules (un intendant malhonnête, un bénédictin défroqué devenu usurier), les paysans ne feront que changer de maîtres. Balzac prétend dénoncer « la conspiration permanente du paysan contre le riche », mais il montre surtout le mécanisme vrai de la société postrévolutionnaire : le peuple ne peut vaincre les féodaux qu'en se soumettant à la bourgeoisie. La famille Tonsard et le père Fourchon sont des figures effrayantes, qui rompent avec l'image traditionnelle du paysan, et qui provoquèrent l'indignation de Michelet et de G. Sand.

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« 0J Les Paysans Dernière grande œuvre de Balzac, les Paysans devaient dominer l'ensemble de la production, tant par le développement du récit que par l'ambition des thèmes abordés.

Balzac médita longtemps ce livre «considéra­ ble>> .

Après un premier jet en 1838, l'œuvre est reprise en 1844, puis encore une fois interrompue.

En définitive, seul le quart du projet initial a pris forme : la première partie de l'œuvre est publiée en feuilleton dans la Presse, en décembre 1844.

A partir du schéma laissé par Balzac, sa veuve bouclera Je récit tant bien que mal, n'hésitant pas à rédiger elle-même les transitions.

L'œuvre, retou­ chée, paraîtra en 1855.

Synopsis.- « Oui terre a guerre a», 6 août 1823.

Lettre de Blondet à Nathan.

qui présente le domaine des Aigues.

propriété d'un général de l'Empire.

le comte Montcornet.

Dans ce décor.

aujourd'hui disparu.

s'est déroulée une « histoire doublement horrible».

Blondel rencontre dans la vallée de l'Avanne un « Dio­ gène campagnard » (le père Fourchon.

occupé à chasser la loutre).

qui le dupe.

François Tonsard a bâti une maison entre le château et le village.

en exploitant la crédulité de l'ancienne propriétaire.

la cantatrice M110 Laguerre.

Après avoir épousé la fille du père Fourchon.

il crée le cabaret du Grand-I-Vert.

où se réunissent quotidiennement les paysans.

qui volent le comte en toute impunité.

Vers 1791.

M11• Laguerre fait de Gaubertin son intendant.

Celui-ci.

par des malhonnêtetés répétées.

s'enrichit rapide­ ment.

Il est chassé par Montcornet.

qui reconnaît en lui un fripon.

mais.

par ruse.

il parvient à faire nommer comme intendant des Aigues Adolphe Sibilet.

son parent.

qui s'ins­ talle en automne 1817.

En 1821, la vente du bois de sa propriété pose au général des problèmes qu'il ne sait résoudre.

1823.

Po ur sauver les Aigues du pillage.

Montcornet va voir le procureur général, qui.

craignant des catastrophes.

lui conseille de fermer les yeux.

L'attitude hostile des paysans.

notamment des Tonsard.

inquiète la comtesse.

Le père Tonsard médite un plan destiné à l'effrayer pour la faire partir.

Rigou.

un usurier lubrique.

a demandé à Sibilet d'obtenir l'interdiction de glaner.

Certain que les paysans se révolteront devant une telle mesure.

il prévoit la perte du général.. »

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