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PAYSAN PERVERTI (le) ou les Dangers de la ville de Rétif (ou Restif) de La Bretonne (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 07/11/2018

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PAYSAN PERVERTI (le) ou les Dangers de la ville. Roman épistolaire de Nicolas Edme Rétif, dit Rétif (ou Restif) de La Bretonne (1734-1806), publié en 1775.

 

Entré dans la carrière littéraire en 1767, Rétif connaît enfin le succès avec ce roman : \"[Il] m'a donné une existence dans le monde, écrit-il dans Monsieur Nicolas, fut la source de ma réputation et me procura une considération dont tous les bons esprits me donnent encore des marques.\" Selon l'auteur, la lecture de Paméla de Richardson aurait suscité en lui le désir d'écrire ces \"lettres rustiques par lesquelles un paysan raconterait tout ce qui lui arrive à la ville\" ; écriture stimulée aussi par le plaisir autobiographique, puisque dans la première moitié du récit Rétif projette sur Edmond R***, le \"paysan perverti\", ses propres souvenirs de villageois venu à Auxerre apprendre le métier de typographe, puis à Paris pour y travailler. Contrairement à bien d'autres (telle la Paysanne pervertie, 1785), cette œuvre a mûri lentement, à partir de 1769. Puis au fil des rééditions, elle a été corrigée, amplifiée jusqu'en 1785, date à laquelle Rétif réunit le texte du Paysan à celui de la Paysanne, sous le titre : le Paysan et la Paysanne pervertis. Censuré en 1775, le roman ne retrouve son état originel qu'avec l'édition de 1782 : l'unité du personnage de Gaudet d'Arras y est restaurée (il est, dans les deux premières éditions, scindé en un père d'Arras et un Gaudet), les développements philosophiques sacrifiés sont rétablis. De plus, cette édition s'enrichit de trente et une lettres auxquelles s'ajoutent quatre-vingt-deux gravures. La quatrième édition, en 1785, souvent présentée à tort comme la cinquième, se caractérise par de nouvelles additions et l'adoption d'une \"orthographe facile, invariable et conforme à la prononciation\".

 

Première partie. Edmond R***, jeune paysan, arrive à Au*** [Auxerre] chez M. Parangon pour y apprendre l'art de la peinture. D'abord dépaysé, nostalgique de sa vie campagnarde, il se laisse vite séduire par les charmes de la ville ; il

 

devient amoureux de la femme de son maître. Peu après, un cordelier lui est présenté : Gaudet d'Anras, moine, libertin et philosophe. Manon, une cousine de Mme Parangon, d'abord fière et méprisante à l'égard d'Edmond, se montre peu à peu plus humaine : c'est que M. Parangon, qui l'a séduite et rendue enceinte, veut la faire épouser par son apprenti. Mme Parangon avertit Edmond du piège qu'on lui tend. Entre temps Ursule, sœur d'Edmond, est elle aussi venue à la ville, auprès de Mme Parangon.

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