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PASSE-MURAILLE (le) (résumé & analyse)

Publié le 07/11/2018

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PASSE-MURAILLE (le). Recueil de nouvelles de Marcel Aymé (19021967), publié à Paris chez Gallimard en 1943.

 

Le Passe-muraille. Dutilleul se découvre la faculté de passer au travers des murs. Négligeant de prendre le médicament prescrit par son médecin, il use de son pouvoir et rend fou un sous chef de bureau abusif. Mué en gentleman cambrioleur sous le nom de Garou Garou, il s'affiche sans vergogne. On l'arrête, mais aucune prison ne peut évidemment le retenir. Un jour, par inadvertance, il absorbe un cachet de son médicament, et, après un rendez vous galant, se trouve pris dans le mur.

 

Les Sabines. Possédant le don d'ubiquité, Sabine se dédouble en épouse de l'employé Lemurier et en amante du jeune peintre Théo rème. Pour financer ses dépenses, elle devient aussi lady Burburry en épousant un riche Anglais. Théorème se livre à la débauche, et, abandonné par sa maîtresse, se rachète en devenant un grand artiste. Cependant les clones de Sabine se multiplient, et séduisent la planète. Le dégoût les prend quand l'un d'entre eux subit les assauts d'un homme monstrueux. Sabine revient à Théo rème. Le « gorille » les tue tous les deux, et au même instant, de par le monde, meurent « les Sabines » alors au nombre de soixante sept mille.

 

La Carte. Le gouvernement a décidé de réduire le droit de vie des improductifs, parmi lesquels les artistes et les écrivains, à un nombre limité de jours par mois. Les riches achètent aux pauvres des tickets de vie, qui font l'objet d'un intense marché noir, si bien que pour certains, la durée d'un mois excède trente et un jours. Pen dant ce hors temps, le narrateur tombe amou reux d'Élisa : mais elle l'ignore.

 

Le Décret. En pleine guerre, les autorités déci dent d'avancer le calendrier de dix sept ans. Pro jeté de 1942 à 1959, le narrateur se souvient de ces années que pourtant il n'a pas vécues, et qui fo rment son avenir. Mais il retrouve bientôt son univers familier, comme si ce « décret » n'avait été qu'un rêve. Lui reste simplement de cette expérience « de temps à autre et de plus en plus rarement [...), le sentiment de déjà vu ».

« grand artiste.

Cependan t les clone s de Sabine se mul tiplien t, et séd uisent la planè te.

Le dégoût les pr end quand l'un d'entre eux subit les assauts d'un homme monstrueux.

Sabine revient à Théo rème.

Le «gorille » les tue tous les deu x, et au même instant, de par le monde, meurent « les Sabi nes » alors au nombr e de soixante sept mille.

La Carte.

Le gouvern ement a décidé de réd uire le droit de vie des improduc tifs, parmi lesquels les artistes et les écriv ains, à un nombre li mité de jours par mois.

Les riches achètent aux pauvres des tickets de vie, qui font l'objet d'un in tense marché noir, si bien que pour certains, la dur ée d'un mois excède trente et un jours.

Pen da nt ce hors temps, le narr ateur tombe amou reux d'Élis a : mais elle l'ignor e.

Le Décret.

En pleine guerre, les autorités déci den t d'a vancer le calendr ier de dix sept ans.

Pro jeté de 1942 à 1959, le narrateur se souvien t de ces années que pourtant il n'a pas vécues, et qui fo rmen t son avenir.

Mais il retrouve bientôt son un ivers familier, comme si ce « décret » n'avait été qu'un rêve.

Lui reste simplement de cette expér ience « de temps à autre et de plus en plus rarement [ ...

), le sentimen t de déjà vu ».

Le Proverbe.

Proposé pour les Palmes acadé miq ues, M.

jaco tin est un père autorita ire et mala droi t Il gr onde son fils mais fini t par lui faire ses devoirs, en l'occurrence le commentaire du proverbe « Rien ne sert de cour ir, il faut partir à poin t».

L'e nfant.

par pitié pour son père, cache à celui ci la note déplor able qu'il a obte nue.

Légende poldève.

La pieuse Marichella Bor boïé élève à grand peine son neveu Bobislas, un vaur ien notoire.

La guerr e survi ent.

Bobisla s est mobilisé.

Après sa mort, le parad is s'ouvre à lui, à ses camarades et à ...

ses ennemis, tous combat tants d'une « cause sacrée ».

Il fait entrer Mari chelia au Royaume de Dieu par fraude, comme « catin du régiment ».

Le Percepteur d'épouses.

La femme du per cept eur, M.

Gaut hierLenoir , dépen se les écono mies du ménage et s'enfuit avec son amant.

Cri blé de dettes, le per cept eur s'annonce à lui même la saisie de sa femme.

Il étend la me sure aux épous es du voisinage, que leurs maris impé cunieux viennent « verser au guiche t», et le minis tre des Contri butions trouve l'idée intéres sante.

Les Bottes de sept lieues.

Les enfants de Montmartre rêvent des bottes de sept lieues qui tr ônen t dans la vitri ne d'un brocan teur.

Les parents riches promettent d'ache ter les bottes mais leur cherté les en dis suade ; le vieux mar chand, original et luna tique , bai sse son prix pour la pauvre Germaine Buche, qui peut ainsi les acq uéri r.

L'Huissier.

L'hu issier Malicorne revient sur terre accomplir une bonne action pour gagner le parad is.

Il dis tribue sa fortu ne, mais il n'est sauvé que pour avoir protégé une pauvre femme contre un propr iétaire intransigeant.

En attendant.

Pendant la guerr e de « 1939 1972 », des clients sympath isent en faisant la queue.

Tous se plaignen t des privati ons et cons tatent amèrement les changements interve nus dans leurs conditions de vie.

À mi-chemin entre le conte fantasti­ que et le conte philosophique, ces nou­ velles s'enracinent aussi dans une réalité terriblement concrète : l'o ccu­ pa tion allemande.

C'est pour faire face à la pénurie que les autorités décident de créer des « cartes de temp s » rédui­ sant la durée de vie des improductifs (>).

Mais ce sont également les espoirs d'évas ion nourris par une populat ion opprimée que l'on devine dans l'histoire jubilatoire du « Passe­ muraille », dans la multiplication pla­ nétaire des «Sabines », dans les aven­ tures célestes de l'huissier ou de Ma ri­ chel ia Bor boïé .

Espoirs qui tranchent sur la tristesse naturaliste des conversa­ tions de rue, où chacun détaille ses malheurs (malnutrition, STO ...

) en de longues déplorations qui contrastent avec le laconisme poignant d'un des interlocuteurs : « Moi, dit un juif, je suis juif » (« En attendant »).

Dépossédé de son temps, que les gouvernants manipulent à leur gré, et confiné dans un espace d'où seuls des « dons singuliers » (mais finalement. »

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