Par-delà la nature et la culture de Philippe Descola
Publié le 09/02/2012
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Philipe Descola, utilise le musée d’Histoire naturelle de La Plata dans une grande métaphore pour illustrer les différentes sciences qui partagent notre société. Avant même d’entrer dans le musée, il commence à nous faire croire que malgré les différences entre de nombreux savants ayant chacun une spécialité bien différente, ils peuvent cohabiter ensemble. Mais par la suite lorsque l’on rentre dans le musée on peut ce rendre compte que la nature et les hommes ont été séparer en deux étages distinct. La nature au rez-de-chaussée où on peut remarquer que tout est parfaitement classé, en ordre, contrairement au premier étage qui est consacré aux hommes, ou les classifications n’ont plus la belle rigueur qu’à l’étage inférieur. Le message est claire pour Philippe Descola : au niveau des sciences humaines, règne une confusion, un grand désordre qui n’a pas su s’organiser correctement comme on fait les sciences naturelle.
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nature, qui indique déjà un glissement de perspective.
Son deuxième exemple est la
fécondation in vitro, ou encore les technique de greffes qui ne sont autre qu’une
rencontre entre la nature et la culture.
Pour en découdre, il va nous donner trois
exemples de la société actuelle qui puisse prouver sa théorie de changement.
Premièrement il y a découvert que les juristes n’étaient pas seulement attentifs aux lois
et aux m œurs propres au humain, mais ceux-ci défendent aussi les droits des animaux
qui n’est autre qu’un exemple de l’application des sciences humaines sur la nature.
Son
deuxième exemple étant sur des expériences sur des chimpanzés qui auraient prouvés
qu’ils réagissaient comme les hommes et serait également doté d’un esprit.
C’est encore
à des chimpanzés que va ce tourner son troisième exemple, ou des études ont prouvées
qu’ils sont capables de fabriquer et d’utiliser des outils de pierre exactement ce qui a
permis à l’homme d’évoluer.
Voilà donc ses trois exemples, on ne peut que constater
qu’il nous prouve que nature et culture sont étroitement liés et parfois même sont
complémentaires.
La césure n’est plus absolue entre nature animale et culture humaine.
Suite à ces découvertes les anthropologistes avaient tendance à privilégier l’un ou l’autre
versant de l’opposition polaire : soit la nature déterminait la culture par exemple
lorsque l’environnement physique ou la physiologie humaine étaient considérer comme
des moteurs de la vie sociale, ou soit la culture donnait un sens à la nature.
Ensuite Philippe Descola nous parle de l’identification, qu’il décrit comme étant les
différences et les ressemblances entre lui-même et les autres, ou ce qu’il pense qu’il es et
ce qu’il pense que sont les autres, et il va alors séparé les 2 sciences et nous proposer
une voie alternative qui permettrait de décrire, de classer et de rendre intelligibles les
rapports que les humains entretiennent entre eux et avec les non-humain.
En premier lieu, il y a le totémisme qui caractérise les sociétés pour lesquelles les
discontinuités et identités entre non-humains permettent de penser celles entre les
humains ; ainsi la différence des uns (des espèces entre elles) est synonyme de la
différence des autres (des clans entre eux).
Pour ces sociétés il y a une identité à la fois
dans l'intériorité et la physicalité des groupes d'humains et de 'leurs' correspondants
non humains : le clan s'assimile alors à son totem, à la fois à son esprit et à ses attributs
physiques.
Les non-humains sont ainsi des signes, des témoignages, de la variété
humaine.
Puis vient l’animisme qui caractérise les sociétés pour lesquelles les attributs
sociaux des non-humains permettent de catégoriser des relations ; les non-humains sont
les termes d’une relation.
Il continue avec l’analogisme, qui se caractérise lui par une.
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