Pan (trilogie) Giono (résumé)

« Mamèche, symbole de l'éternité cosmique au-delà de la mort.

Regain.

-1.

La diligence de Banon à Vachèr es passe à p ro x im ité d'Aubignane (1).

Ce village est dése rt · il n'y reste plus que trois maisons habitées (11) : celle d'un forgeron.

Gaubert.

habile fabricant de charrues: celle de la vieille Ma mèche.

dont le mari.

puisatier.

est mort dans un éboule­ ment; celle de Pan turle enfin.

homme dans la force de l'âge mais qui.

célibataire.

vit comme un sau vage.

Cependant.

le rém oule ur Gédémus et Arsule.

sa compagne.

qu'il utilise comme une bête de somme.

sont amenés à passer par Au bignan e.

Un sentiment de terreur les envahit.

sur le pla ­ teau.

où ils voient passer une étrange silhouette noire, puis dans le village désert.

où.

sur le seuil d'une maison.

ils aperçoivent une trace de sang (m).

Ils décident alors de passer la nuit à l'extérieur du village.

Le lendemain.

Arsule a disparu : elle a suivi Panturle.

le chasseur.

qui.

enfermé dans sa maison avec le renard qu'il venait d'égorger.

avait vu passer les deux étrangers (lv).

Il.

Grâce à la vertu rédemptrice de l'amour.

Panturle et A rs ule commencent à découvrir.

l'un avec l'a utre .

le bon­ he ur des joies simples.

Gaubert fait don à Panturle de sa d e rni ère charrue (1).

Pan tur le abandonne peu à peu la chasse et entreprend de cultiver la terre.

Il découvre le cadavre desséché de la Ma mèche : il le porte dans le puits.

auprès de cel Ji de son mari défunt.

Arsule se rend compte que l'ombre mystérieuse qui les avait conduits sur le pla­ teau n'était autre que la Mamèche (11).

Pan tu rle vend sa première récolte de blé .

A Gédém us.

venu reprendre Arsule.

il donne 60 francs pour s'acheter un âne (111).

Peu à peu.

Aubig nan e commence à se repeupler (IV).

Au début du printemps.

Arsu le annonce à Pan turle qu'elle est encein te (V).

Le message moral -voire la prédication sociale - apparaît en même temps que cette vision allégorique d'une résurrection de la terre et de la vie grâce à l'amour - suscité par le sacrifice de la vieille.

Mais si l'homme se dresse victorieux en face du destin qui semblait devoir l'anéantir, si, ici, le didactisme de Giono n'évite pas to ujo urs le mélodrame, le souci esthétique et narratif l'emporte sur le risque de la propagande en faveur d'un retour aux vertus de la terre et de la tradition.

Le respect des institutions sociales (symbolisées par la toute­ puissance du couple) et des valeurs établies.

notamment le travail (symbolisé par le don de la charrue).

s'efface au prof it d'une vision sacralisée et ritualisée des activités humaines, qui s'harmonisent ainsi avec les grands ryth­ mes de 1' ordre cosmique.. »